15801598: Philippe Ier (rÚgne en Espagne sous le nom de Philippe II. Son pÚre n'est autre que Charles Quint.) 1598-1621: Philippe II . 1621-1640: Philippe III. En 1640, le royaume de Portugal est dirigé par Philippe III, qui est également roi d'Espagne sous le nom de Philippe IV. La guerre de Restauration (1640-1668) détrÎne Philippe III
Cette rĂ©action nâavait pas attendu le coup dâĂ©clat de la diĂšte de Roncaglia et sâinscrire dans le sillage extrĂȘmement glorieux du grand et vieil empereur Charlemagne dont lâempereur dâAllemagne se rĂ©clamait aussi De fait depuis la fin du XIĂšme siĂšcle, pour soutenir la revendication française Ă lâauctoritas un mouvement Ă©tait nĂ© qui prĂ©tendait rattacher le royaume de France Ă Charlemagne. Mouvement qui pouvait permettre Ă la dynastie capĂ©tienne de revendiquer aussi lâauctoritas impĂ©riale. On retrouve lâabbĂ© Suger. Câest ainsi quâĂ la fin du XIIĂšme, ceux que lâon appelle les dionysiens moines de lâabbaye de Saint Denis vont fabriquer une histoire de Charlemagne et de son neveu Rolland, attribuĂ©e dâailleurs Ă son compagnon lĂ©gendaire lâarchevĂȘque Turpin. Cette histoire va prendre le nom de pseudo Turpin câest un faux. Ce pseudo Turpin a Ă©tĂ© traduit, remaniĂ©, embelli par les moines au point que ce texte va finir par devenir la seule rĂ©fĂ©rence, la seule vĂ©ritable histoire de Charlemagne qui, dit le texte, a donnĂ© la France Ă monseigneur Saint-Denis ». Pour parachever cette habile construction, qui avait pour but de rattacher la dynastie capĂ©tienne Ă la dynastie carolingienne Huges Capet avait usurpĂ© la royautĂ©. Pour parachever ce montage, les moines vont fabriquer un faux diplĂŽme de donation de Charlemagne Ă lâabbaye de Saint Denis. Dans cette donation pseudo-donation lâempereur Charlemagne dit tenir son royaume de Dieu par lâintermĂ©diaire de Saint-Denis et de Dieu et de toi Saint-Denis je tiens le Royaume de France ». Ce qui signifie au bas mot, allons Ă lâessentiel sur les recherches les plus rĂ©centes en fait, que Charlemagne empereur est devenu le parton de la France, du Royaume de France que le Roi de France tient son Royaume de Dieu par lâintermĂ©diaire de Saint-Denis. Et câest donc ainsi que les moines dont on a dit que Saint Denis Ă©tait lâatelier de Vulcain, les moines ont trĂšs certainement sous lâinfluence des conseillers du Roi de France, ont donnĂ© Les biographes de Philippe Auguste Ă qui ils ont confĂ©rĂ© ces titres rappelle lâAuguste de lâempire romain vont mettre en avant ce rĂšgne extrĂȘmement long qui a durĂ© 43 annĂ©es. Câest celui de lâessor extrĂȘmement rapide dâun pouvoir. Les progrĂšs Ă©taient considĂ©rĂ©s dans une optique Ă la fois chrĂ©tienne, nationale et impĂ©riale. Les lĂ©gistes du roi de France mais aussi les canonistes utilisent tout ce qui leur semble bon. La notion de propagande nâest pas quelque chose de rĂ©cent. Câest surtout dans la souverainetĂ© royale en plein dĂ©veloppement que les lĂ©gistes puisent des Ă©lĂ©ments autrement plus convaincants pour Ă©tayer leur doctrine. Leur doctrine câest de dire quâau fond le roi de France est Ă©gal Ă lâempereur dâAllemagne. Il reprenne dan le droit fĂ©odal le roi ne doit tenir de personne. » Le roi ne tient de personne ni Ă lâintĂ©rieur du royaume, ni Ă lâextĂ©rieur du royaume. Par consĂ©quent il ne dĂ©pend pas non plus de lâempereur. Lâargument fĂ©odal Ă©tait un petit peu lĂ©ger. Les lĂ©gistes vont puiser dans le droit romain tout lâarsenal nĂ©cessaire Ă la royautĂ© française. Ils le font Ă un moment oĂč ils affirment prĂ©cisĂ©ment que le roi de France ne saurait et ne pourrait relever dâaucune puissance temporelle. La preuve de cette insertion est dans lâimperium qui est Ă Rome -> tous les pouvoirs, le pouvoir le plus puissant Lâempereur avait cet imperium car câĂ©tait la loi qui le lui avait donnĂ©. Les lĂ©gistes français ont affirmĂ© quâĂ©tant donnĂ© que la raison dâĂȘtre de la juridiction royale est lâutilitĂ© publique, elle est donc de la mĂȘme qualitĂ© que la juridiction de lâempereur. Il y a identitĂ© de juridiction alors celle-ci attribue forcĂ©ment au roi de France un pouvoir de subsistance, de nature identique Ă celui de lâempereur. Il est le princeps premier dâentre tous, mot qui a donnĂ© le mot prince. Jean Blanot a inventĂ© une formule le roi de France est princeps en son royaume. » Cette maxime veut dire que le pouvoir du roi de France fait Ă©chec Ă la prĂ©tendue autoritĂ© universelle de lâempereur. Ce dernier qui dâailleurs commence Ă avoir de sĂ©rieux problĂšmes dans son empire doit considĂ©rer le roi capĂ©tien comme une puissance concurrente avec laquelle il doit dĂ©sormais compter. A la fin du XIIIĂšme siĂšcle un autre lĂ©giste, Guillaume Plaisans va mettre Ă profit la faiblesse politique, crise politique que traverse lâempire allemand crise sĂ©vĂšre car il nây avait plus dâempereur le roi de France est empereur en son royaume ». LâautoritĂ© impĂ©riale est transportĂ©e sur le roi de France qui dans son royaume, se considĂšre comme un empereur. Ce qui veut dire quâĂ ce titre il jouit des mĂȘmes prĂ©rogatives que celles dĂ©volues Ă lâempereur et en particulier il jouit de la mĂȘme auctoritas. Pour exprimer juridiquement son pouvoir souverain il utilise le droit romain, câest Ă partir de ce moment lĂ que sera forgĂ©e cette formule des ordonnances royales tel est notre bon plaisir » au XVĂšme et XVIĂšme siĂšcles. Cette formule est reprise et arrangĂ©e Ă la sauce royale française de celle du jurisconsulte Ulpien. Cette formule latine quod principi placuit legis habet vigoren » Ce qui plait au prince a force de loi ». Cela ne signifie pas que le roi puisse faire nâimporte quoi. Câest le sens Ă donner Ă ce quâil plait Quod principi placuit legis habet vigorem. Ce qui plaĂźt au prince a force de loi. Lien ave tel est NĂŽtre bon plaisir ». Origine du mot placet une requĂȘte. On peut dire quâune opinion a lâair plus plaisant quâune autre. Sens Ă donner ce qui plait. Il nây a pas un caractĂšre tyrannique. Peut ĂȘtre un peu arbitraire. On peut ajouter, est-ce que le plaisir est toujours plaisant ? Ne veut dire en aucun cas dâune affirmation dâun pouvoir absolu cela serait un Ă©norme contresens. Pas consĂ©quence le fameux quod placuit auquel se rĂ©fĂ©reront tous les rois de France, et encore plus au XVIIĂšme, ce quod placuit est ce que le Prince estime ĂȘtre bon non pas pour lui, mais pour la communautĂ© politique dont il a la charge. Câest ce bien quâil doit chercher dans son gouvernement au nom de ce quâon appelle le commun profit. Pour autant cette indĂ©pendance que les circonstances de lâempire dâAllemagne a favorisĂ© empereur dâAllemagne de plus en plus faible, se dĂ©lite en mille morceaux⊠De plus comme lâempereur est Ă©lu, il y a des crises politiques Ă chaque mort de lâempereur nâĂ©tait quâune des expressions de la souverainetĂ©, parce que fin XIIIĂšme et dĂ©but XIVĂšme il fallu aux capĂ©tiens se garder des prĂ©tentions Ă la domination du monde exprimĂ©es par le pape, le pontifex maximus. Le danger Ă©tait grand. Car une chose est de sâattaquer Ă lâempereur dâAllemagne, une autre est de sâattaquer au pontifex maximus. Car Ă cette Ă©poque, le pape est le chef de la chrĂ©tientĂ© occidentale. Il est impĂ©ratif Ă partir de 1054 de distinguer la chrĂ©tientĂ© en occident et la chrĂ©tientĂ© en orient, puisque 1054 est lâannĂ©e dâun schisme terme exclusivement rĂ©gulier sĂ©paration absolue et totale qui a donc divisĂ© les chrĂ©tiens entre ceux que lâon appelle les chrĂ©tiens orthodoxes othodoxos celui qui suit la droite ligne qui ne reconnaissent pas lâautoritĂ© du pape et les chrĂ©tiens dâoccident quâon appelle catholique catholiquos universel. Par consĂ©quent, Ă partir de 1054 il y a une scission toujours actuelle entre les chrĂ©tiens orthodoxes qui considĂšrent quâils sont les seuls Ă suivre la droite ligne des origines, et les chrĂ©tiens qui se sont installĂ©s en occident et qui ont une prĂ©tention Ă lâuniversalitĂ©, et qui reconnaissent lâautoritĂ© du pape, le pontifex maximus, le successeur de Pierre. Evidemment, sâattaquer au pape quand on Roi de France et quâon tient son pouvoir de Dieu, il faut avoir des Ă©paules. Câest ce qui va se passer.. Notez cet article
Ladynastie carolingienne, issue de l'union des maisons Pépinide et Arnulfing, se développa au cours du 8e siÚcle en Francie, suite à l'effondrement de son prédécesseur politique, la dynastie mérovingienne (458-751). Descendant de Clovis Ier, roi des Francs (r. de 481 à 511/513), le royaume mérovingien englobait la Bourgogne, la Gaule
La France connait de grands rois sous les premiers carolingiens Charlemagne, Louis Ier le Pieux et Charles II le Chauve. Puis, la puissance des rois baisse, notamment face Ă la montĂ©e de la noblesse, dont les charges deviennent hĂ©rĂ©ditaires fin IXe /dĂ©but Xe siĂšcle. Le roi Louis II le BĂšgue, fils de Charles le Chauve, ne rĂšgne que deux ans, de 877 Ă 879. Entre autre, de par son bĂ©gaiement quasi-permanent et sa constitution maladive, il aura du mal Ă sâimposer aux grands du royaume qui acquiĂšrent de plus en plus de titres, de charges et de terres. A sa mort, ses deux fils aĂźnĂ©s Louis III et Carloman II, lui succĂšdent, associĂ©s au pouvoir. Tous deux sont jeunes et doivent faire face aux invasions normandes. En 882, Louis III meurt de maladie Ă lâĂąge de 19 ans, laissant son frĂšre gouverner seul le royaume. Ce dernier dĂ©cĂšde en 884 dâune chute de cheval. Il nâavait que 20 ans. Louis III et Carloman, par Charles de Steuben 1837 Les deux frĂšres ne laissent, Ă leur mort, ni Ă©pouse ni enfant. Dans la logique des choses, la couronne doit revenir Ă leur demi-frĂšre Charles, nĂ© du second mariage de Louis II avec AdĂ©laĂŻde de Frioul. Lâenfant en question est nĂ© posthume, en 879, et est trop jeune pour rĂ©gner. A aucun moment les grands du royaume nâenvisagent une rĂ©gence il leur faut un roi. Ils vont alors chercher lâEmpereur dâOccident, Charles le Gros, fils de Louis le Germanique. Ce dernier est donc le petit-fils de Louis Ier le Pieux, appartient Ă la famille des carolingiens et est un cousin du petit Charles. En juin 885, Charles le Gros reçoit Ă Ponthion la couronne de France et les serments de fidĂ©litĂ© des grands seigneurs. Le rĂšgne de Charles III le Gros est marquĂ©, comme les rĂšgnes prĂ©cĂ©dents, par les invasions normandes. Ces hommes qui prennent le nom de viking » dĂ©barquent de SuĂšde, de NorvĂšge et du Danemark. A la fin de lâannĂ©e, les normands arrivent Ă Paris. Ils sont repoussĂ©s par le comte de Paris, Eudes, ĂągĂ© de 21 ans. Ce dernier demande alors de lâaide Ă Charles le Gros qui nâarrive avec ses troupes quâen octobre 886. PlutĂŽt que de se battre, Charles III le Gros prĂ©fĂšre acheter le dĂ©part de lâennemi en versant un tribut de 7000 livres et lui donne lâautorisation dâaller en Bourgogne autant dire le droit de piller la rĂ©gion. Eudes et les parisiens refusent de sâassocier Ă ce marchĂ© honteux et dĂ©shonorant. Charles le Gros, fils de Louis le Germanique De toute Ă©vidence, le roi est incapable de faire preuve de courage et de dĂ©fendre le royaume de France qui lui a Ă©tĂ© offert. En novembre 887, Charles le Gros est dĂ©posĂ©. Il mourra de maladie seul et abandonnĂ© de tous en janvier 888, sans descendance. Pour certains, cet empereur ne fut jamais roi des francs, car il nâĂ©tait pas digne de la couronne. Ainsi, il nâest pas rare de le voir sous lâappellation de Charles le Gros » plutĂŽt que Charles III le Gros ». Simple cousin carolingien de la lignĂ©e directe, il ne parvint pas Ă sâimposer Ă la France quâil dĂ©nigra au profit de son empire germanique. Le rĂšgne de Charles le Gros marque un tournent dans lâhistoire du rĂšgne des carolingiens pour la premiĂšre fois depuis sa crĂ©ation par PĂ©pin le Bref, câest un cousin et non un fils de roi qui ceint la couronne. LâHistoire montrera que cette premiĂšre exception ne devait pas ĂȘtre la derniĂšre.
PhilippeAuguste est le premier roi à signer ses actes Rex Francia « Le roi est empereur en son royaume ». L'année suivante, les barons anglais, qui n'en peuvent plus de Jean sans Terre, le déposent et proposent la couronne d'Angleterre à Louis, fils et héritier de Philippe Auguste. Le prince débarque en Angleterre en mai 1216 mais Jean sans Terre a le
Le premier cas de contact europĂ©en avec la MĂ©soamĂ©rique concernait la citĂ©-Ătat de Tenochtitlan. Le dirigeant de lâĂ©poque, Montezuma, a jouĂ© un rĂŽle important dans ce qui sâest passĂ© lorsque le chef espagnol Hernan Cortes est arrivĂ© sur les lieux avec ses conquistadors. La vie expansive â et finalement tragique â de Montezuma a servi dâexemple cruel de ce qui allait arriver Ă tant dâautres habitants autochtones dâAmĂ©rique du Sud et dâAmĂ©rique du Nord. Mais que sâest-il passĂ© exactement? Quel est lâhĂ©ritage de Montezuma ? Quelle est la quantitĂ© exacte? En savoir plus ci-dessous. Le DeuxiĂšme de son nomDe toute façon, je suis responsableUn roi Sous un autre nomTempĂ©rament royalVous savez que jâai lâair BienGarder propreLes Oncles obtiennent les premiers DibsVotez Pour Moi!Amour et MariageLumiĂšres vives, Grande ville QuâEst-Ce QuâUn Roi Pour Un Dieu ?! »Monty militairePĂšre fertileLe DĂ©but de la FinMaisons dâanimauxCombien De Requins A-T-Il GardĂ©, Cependant?Est-Il Un Dieu ? CâEst Un Avion ?Faites Place Ă Montezuma! Non, Ne Le Regarde Pas!!Je LâAi Fait En premier!TraĂźtre!Quelquâun est JalouxDe Grands Cadeaux GaspillĂ©s Sur Vous!Je crois pouvoir toucher le Ciel Vous avez de la chance quâil ne puisse pas poursuivre en justiceâHommage tardifRocking In The New WorldX Marque LâEndroit?Lâor du fouDe jolis hĂŽtesCapture confuseDans des circonstances mystĂ©rieusesLa Chute DâUn EmpireQuel Perdant! Oui, Bien sĂ»r, Il a dit QueâŠâ Ce nâEst Pas Ce Que Je Voulais Dire! »Opportunistes visqueux OĂč est Un Historien Quand On En A Besoin ?! »Fille, ChĂšre FilleQuâEn Est-Il De Ma petite-Fille?PleurĂ© Par Ses EnnemisLa Renaissance de MontezumaVengeance Be Mine Le DeuxiĂšme de son nom Montezuma Ă©tait en fait le deuxiĂšme homme Ă porter ce nom. Alors que les AztĂšques nâont pas pris la peine de diffĂ©rencier leurs dirigeants par des nombres, Montezuma est officiellement marquĂ© comme Montezuma II dans les documents historiques europĂ©ens. De toute façon, je suis responsable Le titre officiel de Montezuma Ă©tait tlatoani.âDans la langue nahuatl, ce terme signifie celui qui parle », ainsi que dirigeant. »La traduction anglaise pourrait aussi ĂȘtre king. »Montezuma Ă©tait le neuviĂšme tlatoani de la citĂ©-Ătat mexicaine Tenochtitlan, rĂ©gnant de 1502 Ă 1520. Un roi Sous un autre nom Comme pour de nombreux personnages historiques anciens, le nom de Montezuma a connu de nombreuses variations dans les documents historiques. Mis Ă part Montezuma, il a Ă©galement Ă©tĂ© connu sous les noms de Moctezuma, Motecuhzoma et MotÄuczĆmah. Selon les textes Ă©crits en Nahuatl original, son nom complet Ă©tait Motecuhzoma Xocoyotzin. TempĂ©rament royal La façon dont les AztĂšques prononçaient le nom de Montezuma avait une traduction unique en anglais. Puisque son nom combinait les termes de seigneurâ et de froncer les sourcils en colĂšreâ, le nom de Montezuma pourrait ĂȘtre traduit par câest celui qui fronce les sourcils comme un seigneur. »Une autre traduction possible est celui qui est en colĂšre dâune maniĂšre noble.â Vous savez que jâai lâair Bien Selon les descriptions du conquistador espagnol Bernal Diaz del Castillo, Montezuma portait ses cheveux juste au-dessus de ses oreillesâ, avec une barbe courte bien entretenue. Diaz del Castillo a Ă©galement Ă©crit que Montezuma Ă©tait un bel homme avec une apparence trĂšs digne. Garder propre Diaz del Castillo a Ă©galement clairement indiquĂ© que Montezuma Ă©tait un homme incroyablement exigeant. Il changeait de vĂȘtements tous les jours, ne portant la mĂȘme tenue quâau bout de trois ou quatre jours. Montezuma se baignerait Ă©galement tous les jours, ce qui aurait sans doute laissĂ© les EuropĂ©ens perplexes gardez Ă lâesprit que plus tard au 16Ăšme siĂšcle, la reine Elizabeth I Ă©tonna ses sujets en se baignant au moins une fois par mois. Les Oncles obtiennent les premiers Dibs Alors que Montezuma Ă©tait le neuviĂšme tlatoani de Tenochtitlan, son pĂšre Ă©tait auparavant le sixiĂšme. Montezuma nâa pas succĂ©dĂ© Ă son pĂšre au dĂ©but; ses oncles Tizoc et Ahuitzotl Ă©taient les septiĂšme et huitiĂšme tlatoani avant que Montezuma ne devienne le neuviĂšme Ă environ 36 ans. Votez Pour Moi! En parlant de la succession, ce nâest pas uniquement Ă cause de sa connexion gĂ©nĂ©tique que Montezuma est devenu le prochain tlatoani. Selon la tradition aztĂšque, un conseil de trente nobles, les anciens de Tenochtitlan, a choisi le souverain. Montezuma, ainsi que plusieurs de ses frĂšres et cousins, revendiquĂšrent le leadership. Le conseil aurait choisi Montezuma uniquement sur ses mĂ©rites plutĂŽt que sur la prioritĂ© de lâĂąge. Amour et Mariage Montezuma avait ce que nous pourrions appeler un harem de femmes aujourdâhui. Cependant, parmi ses nombreuses Ă©pouses et concubines, seules deux dâentre elles sont officiellement devenues reines de Tenochtitlan. Ces deux Ă©taient Tlapalizquixochtzin et Teotlalco, dont ce dernier Ă©tait la mĂšre de sa fille plus sur elle plus tard. LumiĂšres vives, Grande ville Ă son apogĂ©e, la ville de Tenochtitlan de Montezuma Ă©tait la plus grande ville de MĂ©soamĂ©rique et lâune des plus grandes du monde entier. Sa population la plus importante se situait entre 200 000 et 300 000 habitants, ce qui la rendait cinq fois plus grande que Londres sous le rĂšgne dâHenri VIII. Les seules villes europĂ©ennes qui pouvaient espĂ©rer rivaliser avec elle en termes de taille Ă©taient Constantinople, Venise et Paris. Pour leur part, la vue de la ville stupĂ©fia Hernan Cortes et ses hommes, Cortes Ă©crivant en Espagne la comparant Ă leurs villes les plus grandes et les plus impressionnantes. QuâEst-Ce QuâUn Roi Pour Un Dieu ?! » Le pouvoir de Montezuma en tant que tlatoani venait dâun contexte religieux plutĂŽt que politique. Le systĂšme de croyance de Tenochtitlan a dĂ©clarĂ© que les nouveaux tlatoani passeraient par un rituel qui les rendrait capables de parler avec la voix du dieu Tezcatlipoca. En consĂ©quence, il serait plus appropriĂ© de considĂ©rer Montezuma comme un roi-dieu plutĂŽt que comme un simple monarque. Monty militaire Un facteur qui avait valu Ă Montezuma la position de tlatoani Ă©tait sa capacitĂ© martiale. Puisque les tlatoani commandaient les forces de Tenochtitlan, Montezuma aurait dĂ» ĂȘtre un puissant guerrier et commandant pour ĂȘtre considĂ©rĂ© comme digne. En effet, aprĂšs ĂȘtre devenu le souverain de Tenochtitlan, Montezuma se lancera dans plusieurs campagnes, mais avec un succĂšs mitigĂ© malheureusement, sa plus grande dĂ©faite est survenue lorsque les Espagnols sont arrivĂ©s sur les lieux. PĂšre fertile Selon le petit-fils de Montezuma, Fernando Alvarado Tezozomoc, Montezuma a eu 19 enfants en tout huit filles et onze fils. Le DĂ©but de la Fin Lorsque Montezuma a dĂ©couvert pour la premiĂšre fois lâarrivĂ©e des Espagnols en MĂ©soamĂ©rique, lâannĂ©e Ă©tait 1517. Il rĂ©gnait sur Tenochtitlan depuis environ 15 ans et il avait environ 41 ans. Les choses se passaient plutĂŽt bien jusquâĂ prĂ©sent â mais tout cela Ă©tait sur le point de changer. Maisons dâanimaux Le palais de Montezuma Ă Tenochtitlan Ă©tait si massif et extravagant quâil avait deux zoos! Lâun dâeux prĂ©sentait exclusivement des oiseaux de proie, tandis que lâautre contenait toutes sortes de mammifĂšres, de reptiles et dâautres oiseaux. Il a fallu un personnel dâenviron 300 personnes pour gĂ©rer ces zoos et les animaux quâils contenaient. Combien De Requins A-T-Il GardĂ©, Cependant? Comme si cela ne suffisait pas, le palais de Montezuma contenait Ă©galement un aquarium ! Il gardait un grand nombre de poissons et dâanimaux aquatiques dans une vingtaine dâĂ©tangs artificiels. Encore un autre exemple de lâincroyable symĂ©trie trouvĂ©e dans lâarchitecture mĂ©soamĂ©ricaine, 10 de ces Ă©tangs contenaient de lâeau douce, tandis que les 10 autres contenaient de lâeau salĂ©e. Est-Il Un Dieu ? CâEst Un Avion ? LâidĂ©e traditionnelle de la rencontre de Montezuma avec Hernan Cortes est que Montezuma, basĂ© sur le moment de lâarrivĂ©e de Cortes avec le calendrier aztĂšque, croyait que Cortes Ă©tait le dieu Quetzalcoatl retournĂ© sur terre. Les historiens lâont longtemps utilisĂ© pour expliquer la rĂ©action de Montezuma aux Espagnols. Cependant, cette explication nâa Ă©tĂ© donnĂ©e que des dĂ©cennies aprĂšs les faits, et de nombreux historiens modernes la considĂšrent maintenant comme une fabrication utilisĂ©e pour justifier pourquoi les choses se sont dĂ©roulĂ©es comme elles lâont fait. Faites Place Ă Montezuma! Non, Ne Le Regarde Pas!! ConformĂ©ment aux traditions de traitement du tlatoani, chaque fois que Montezuma sortait de son palais, les serviteurs le portaient dans une grande litiĂšre. Il Ă©tait interdit aux gens ordinaires de le regarder directement, bien que nous imaginions quâils devaient Ă©galement sâassurer quâils ne gĂȘnaient pas non plus ses serviteurs! Je LâAi Fait En premier! Contrairement Ă la croyance populaire, Hernan Cortes nâĂ©tait pas le premier Espagnol dont Montezuma a entendu parler. Cet honneur revient Ă Juan de Grijalva, qui a explorĂ© le Mexique deux ans avant Cortes. Bien quâil ait rencontrĂ© une dĂ©lĂ©gation dâhommes qui ont servi Montezuma, il ne sâest jamais rendu Ă Tenochtitlan. Si seulement Cortes avait pris aprĂšs lui⊠TraĂźtre! Fait intĂ©ressant, lâun des hommes de la dĂ©lĂ©gation qui a accueilli Juan de Grijalva a fini par rejoindre la compagnie de de Grijalva, abandonnant son service Ă Montezuma. Nous le savons parce que lâhomme a Ă©tĂ© baptisĂ© Francisco et accompagnerait Hernan Cortes dans son expĂ©dition Ă Tenochtitlan en tant quâinterprĂšte. Quelquâun est Jaloux AprĂšs avoir appris les explorations de Juan de Grijalva, Montezuma a envoyĂ© des gardes supplĂ©mentaires pour surveiller tous les nouveaux voyageurs, insistant pour quâil les dĂ©couvre le plus tĂŽt possible. En 1519, il apprit lâarrivĂ©e de Cortes, et il apprit Ă©galement que Cortes avait conclu une alliance avec une tribu appelĂ©e les TlaxcaltĂšques, lâun des plus grands ennemis des AztĂšques. En rĂ©ponse, Montezuma souhaitait montrer sa supĂ©rioritĂ© aux TlaxcaltĂšques, il envoya donc des cadeaux aux nouveaux arrivants. Il est sĂ»r de dire que cela aurait certainement attirĂ© lâattention de Cortes. De Grands Cadeaux GaspillĂ©s Sur Vous! Le 8 novembre 1519, Cortes et Montezuma se rencontrĂšrent face Ă face pour la premiĂšre fois en dehors de Tenochtitlan. Les deux hommes Ă©changĂšrent des cadeaux, Montezuma prĂ©sentant Ă Cortes un calendrier aztĂšque en forme de disques dâor et dâargent. Ă la grande fureur et Ă la consternation de tous les amateurs dâhistoire lisant ceci, Cortes fonda plus tard les deux disques, intĂ©ressĂ© uniquement par le montant dâargent quâil pouvait obtenir des mĂ©taux prĂ©cieux. Je crois pouvoir toucher le Ciel Avant de devenir tlatoani, Montezuma nâĂ©tait pas seulement un gĂ©nĂ©ral de lâarmĂ©e de Tenochtitlan, il Ă©tait aussi un grand prĂȘtre au sein de leur religion. Les documents historiques font une grande partie de sa piĂ©tĂ©, consultant rĂ©guliĂšrement des prĂȘtres et des saints, mĂȘme lorsquâil Ă©tait tlatoani. Vous avez de la chance quâil ne puisse pas poursuivre en justiceâ Avant dâĂ©crire le roman classique Ben-Hur, Lew Wallace a dĂ©peint Montezuma dans son premier roman The Fair God. Wallace a poussĂ© le mythe selon lequel Montezuma supposait que Cortes devait ĂȘtre le dieu Quetzalcoatl. Il affirme que cette croyance a rendu Montezuma faible et incertain, ordonnant mĂȘme Ă ses propres armĂ©es de cesser dâattaquer les Espagnols alors quâelles auraient pu les anĂ©antir pour de bon. Hommage tardif Non seulement une montagne et une riviĂšre de Mexico partagent le nom de Montezuma en son honneur, mais il en va de mĂȘme pour plusieurs espĂšces dâanimaux et de plantes. Il sâagit notamment de la caille de Montezuma et du Pinus montezumae. Rocking In The New World En 1975, le musicien canadien Neil Young a sorti lâalbum Zuma, quâil a nommĂ© dâaprĂšs Montezuma. Pour cimenter cela, il a appelĂ© lâune des chansons de lâalbum Cortez the Killerâ, dĂ©taillant la chute des AztĂšques. X Marque LâEndroit? Un aspect assez Ă©trange de lâhĂ©ritage de Montezuma est le mystĂšre de son trĂ©sor perdu. Une version de lâhistoire derriĂšre ce trĂ©sor est lâidĂ©e que lorsque les Espagnols ont pris Montezuma en otage, ils sâattendaient Ă une rançon. PlutĂŽt que de renoncer Ă leurs richesses, les AztĂšques ont cachĂ© de vastes quantitĂ©s dâor, agissant comme sâils ne pouvaient pas se permettre une telle rançon. Lâor du fou MalgrĂ© de nombreuses tentatives au cours des siĂšcles pour trouver le trĂ©sor lĂ©gendaire de Montezuma, et malgrĂ© de nombreuses affirmations selon lesquelles les gens sont tombĂ©s sur ledit trĂ©sor, il nây a aucune preuve quâil ait jamais existĂ©. Dâune part, les histoires nâont jamais mentionnĂ© les Espagnols exigeant une rançon pour la libertĂ© de Montezuma. Aucune fouille nâa mis au jour ce trĂ©sor supposĂ©, et les historiens sâaccordent gĂ©nĂ©ralement Ă dire quâil sâagissait simplement dâun mythe. De jolis hĂŽtes Selon les sources historiques, les AztĂšques ont accueilli Cortes et les Espagnols Ă Tenochtitlan et leur ont permis de rester dans la grande ville pendant plusieurs mois. Nous ne savons pas pourquoi Montezuma Ă©tait si gĂ©nĂ©reux, certains affirmant quâil craignait les Espagnols, ou quâil voulait en apprendre davantage sur ces gens Ă©tranges. Il aurait Ă©galement pu prĂ©voir de les endormir dans un faux sentiment de sĂ©curitĂ© jusquâĂ la saison des rĂ©coltes, quand il pourrait rassembler ses armĂ©es et attaquer. Capture confuse Ă un moment donnĂ© pendant le sĂ©jour des Espagnols Ă Tenochtitlan, Cortes fit prisonnier Montezuma chez lui. Nous ne savons pas quand exactement cela sâest produit, ni comment, Ă©tant donnĂ© Ă quel point les AztĂšques Ă©taient plus nombreux que les Espagnols dans la ville. Nous ne savons pas non plus pourquoi ils ont fait prisonnier Montezuma, bien que certains spĂ©culent quâil souhaitait expulser les Espagnols de la ville. Dans des circonstances mystĂ©rieuses Tout comme nous ne connaissons pas la vĂ©ritĂ© derriĂšre la capture de Montezuma, nous ne connaissons pas non plus la vĂ©ritĂ© sur sa disparition. Il existe plusieurs versions de sa fin, sans aucune indication quant Ă qui a raison et qui ment. Une thĂ©orie est que les Espagnols ont pris la vie de Montezuma, tandis quâun autre prĂ©tend que son propre peuple lâa abattu lorsquâil a essayĂ© dâempĂȘcher lâeffusion de sang dans la ville. Nous ne saurons jamais exactement ce qui lui est arrivĂ©, du moins jusquâĂ ce que nous inventions enfin une machine Ă remonter le temps qui fonctionne. La Chute DâUn Empire AprĂšs la fin de Montezuma, les Espagnols ont fui Tenochtitlan. Cependant, ils sont rapidement revenus, cette fois avec des milliers de TlaxcaltĂšques comme alliĂ©s. Ils ont entrepris de conquĂ©rir Tenochtitlan et de le piller sans pitiĂ©. Quel Perdant! Bien que le royaume de Tenochtitlan ait atteint sa plus grande Ă©tendue sous le rĂšgne de Montezuma, lâhistoire lâa souvent dĂ©peint comme un souverain trĂšs faible et incertain. Cela peut ĂȘtre dĂ» au fait que lâEmpire aztĂšque avait besoin dâun bouc Ă©missaire pour justifier pourquoi ils ont Ă©tĂ© victimes des envahisseurs espagnols. Montezuma a servi cet objectif et a donc Ă©tĂ© vilipendĂ© dans les livres dâhistoire. Oui, Bien sĂ»r, Il a dit QueâŠâ Il reste un mystĂšre controversĂ© sur ce qui sâest exactement passĂ© lorsque Cortes et Montezuma se sont assis et ont commencĂ© Ă communiquer entre eux. Selon Cortes lui-mĂȘme, Ă©crivant au roi dâEspagne, Montezuma soumit volontairement son royaume Ă lâEspagne. Comme il semble peu probable quâun roi-dieu abandonne si ardemment son autoritĂ©, il est prudent de supposer que Cortes mentait ou se trompait. Ce nâEst Pas Ce Que Je Voulais Dire! » Une raison possible de la reddition supposĂ©e de Montezuma pourrait rĂ©sider dans une perte de traduction du Nahuatl en espagnol. CâĂ©tait une coutume parmi les gens de Montezuma de parler en termes trĂšs polis, ce qui aurait pu conduire Ă la confusion sâil Ă©tait mal traduit. Bien sĂ»r, cela signifie que nous ne saurons jamais exactement ce que Montezuma voulait vraiment dire. Opportunistes visqueux Une autre raison pour laquelle Cortes aurait pu prĂ©tendre que Montezuma se soumettait Ă lâautoritĂ© du Roi espagnol est que cela donnerait au Roi une justification pour lâattaquer. Selon la loi espagnole, le roi ne pouvait pas forcer les gens Ă se soumettre Ă lui, mais il pouvait punir les rebelles en toute impunitĂ©. Cortes aurait peut-ĂȘtre cherchĂ© une Ă©chappatoire morale pour conquĂ©rir Tenochtitlan si une telle Ă©chappatoire pouvait exister. OĂč est Un Historien Quand On En A Besoin ?! » En raison des sources incertaines, nous ne savons pas exactement ce qui est arrivĂ© aux enfants de Montezuma. Les Espagnols auraient fait prisonniers deux de ses fils aprĂšs la chute de Tenochtitlan. De nombreuses sources affirment quâils ont perdu la vie en captivitĂ© espagnole, mais il est difficile de le dire avec certitude. Fille, ChĂšre Fille AprĂšs la perte de son pĂšre quand elle Ă©tait enfant, la fille de Montezuma, Tecuichpoch Ixcaxochitzin, a passĂ© son adolescence Ă ĂȘtre utilisĂ©e comme pion Ă cause de son nom. Elle a Ă©tĂ© mariĂ©e au successeur de Montezuma qui Ă©tait aussi son oncle avant sa mort prĂ©maturĂ©e de la variole 60 jours plus tard. Elle fut ensuite mariĂ©e au suivant et dernier tlatoani de Tenochtitlan son cousin CuauhtĂ©moc. Les Espagnols sâemparĂšrent de CuauhtĂ©moc aprĂšs quâils eurent conquis Tenochtitlan avec leurs alliĂ©s aborigĂšnes. Tecuichpoch survĂ©cut Ă son mari les Espagnols lâexĂ©cutĂšrent et entra en relation avec nul autre quâHernan Cortes lui-mĂȘme. Cortes sâest avĂ©rĂ©e nâĂȘtre pas diffĂ©rente de ses partenaires prĂ©cĂ©dents; il a forcĂ© Tecuichpoch Ă se convertir au catholicisme et lâa baptisĂ©e du nom dâIsabel. QuâEn Est-Il De Ma petite-Fille? Isabel, comme on lâappelait dĂšs lors, aurait une fille avec Cortes, lâhomme qui avait capturĂ© et peut-ĂȘtre tuĂ© son pĂšre. Comme vous pouvez lâimaginer, leur relation sâest trĂšs vite dĂ©tĂ©riorĂ©e et Cortes lâa mariĂ©e Ă lâun de ses collĂšgues. Cependant, Cortes a reconnu et soutenu financiĂšrement sa fille illĂ©gitime et la petite-fille de Montezuma. Cette fille Ă©tait Leonor Cortes Moctezuma, et elle Ă©pouserait Juan de Tolosa et aurait au moins trois enfants avec lui. On ne sait pas quand elle est passĂ©e, mais nous savons que câĂ©tait quelque temps avant 1594. PleurĂ© Par Ses Ennemis Ătonnamment, le dĂ©cĂšs de Montezuma a vĂ©ritablement Ă©mu les Espagnols. Bernal Diaz del Castillo a Ă©crit que lui, Cortes et les autres conquistadors pleuraient pour Montezuma, quâils considĂ©raient non seulement comme le meilleur roi quâils aient jamais eu au Mexiqueâ, mais aussi une sorte de figure paternelle pour eux. Comme câest tragique, alors, ce quâils allaient faire subir au peuple de Montezuma dans les siĂšcles qui ont suivi. La Renaissance de Montezuma Au cours du XVIIIe siĂšcle, Montezuma a fait lâobjet dâun nombre surprenant dâopĂ©ras. Antonio Vivaldi, Josef Myslivecek, Carl Heinrich Graun et Niccolo Antonio Zingarelli ont tous pris le temps de rĂ©diger des Ćuvres sur le souverain dĂ©chu. Vengeance Be Mine Ă ce jour, les Mexicains ont un surnom pour la diarrhĂ©e qui afflige frĂ©quemment les touristes » La vengeance de Montezuma. »Lâimplication vient de la lĂ©gende urbaine selon laquelle Montezuma aurait jetĂ© une malĂ©diction contre les EuropĂ©ens qui massacreraient et asserviraient les AztĂšques. Pour ĂȘtre juste, si câest vrai, ce ne serait certainement pas immĂ©ritĂ©.
LOTHAIREII (825 env.-869) roi de Lotharingie (855-869). Ăcrit par Michel SOT âą 357 mots Second fils de Lothaire I er , Lothaire II reçut en partage Ă la mort de son pĂšre les contrĂ©es nordiques de la Francie mĂ©diane, de la Frise au plateau de Langres et au Jura, entre l'Escaut et le Rhin, tandis que son frĂšre aĂźnĂ© Louis II recevait l'Italie, et son frĂšre cadet Charles de
Philippe est sacrĂ© Ă Reims dans sa quatorziĂšme annĂ©e, le 1er novembre 1179, du vivant de son pĂšre Louis VII le Jeune. L'annĂ©e suivante, le 28 avril 1180, il est mariĂ© Ă Isabelle de Hainaut, qui lui apporte en dot l'Artois, Arras et Saint-Omer. Comme son pĂšre meurt le 18 septembre suivant, le voilĂ dĂ©sormais seul Ă rĂ©gner sur la France sous le nom de Philippe II. MalgrĂ© ses dĂ©boires matrimoniaux, malgrĂ© aussi sa fragilitĂ© nerveuse, il va se rĂ©vĂ©ler un grand souverain par son oeuvre administrative et ses conquĂȘtes, qui lui vaudront de quadrupler le domaine royal et le feront parfois surnommer le ConquĂ©rant. Un roi conquĂ©rant Philippe Auguste combat avec succĂšs les rois d'Angleterre, Henri II PlantagenĂȘt et ses fils Richard Coeur de Lion et Jean sans Terre, qui, par leurs possessions continentales Normandie, Anjou, Aquitaine..., menacent trĂšs directement son autoritĂ©. Tandis qu'il manipule contre le vieux roi Henri II ses propres fils, voilĂ que l'on apprend la victoire du sultan Saladin sur les Francs Ă HattĂźn. Le 3 octobre 1187, JĂ©rusalem tombe entre ses mains. C'est la stupeur en Occident. Les Francs de Palestine, sur le point d'ĂȘtre rejetĂ©s Ă la mer, appellent Ă l'aide les rois d'Occident. Philippe Auguste convient alors d'une trĂȘve avec les PlantagenĂȘt et, sans se hĂąter, s'embarque pour la Terre sainte de mĂȘme que le nouveau roi d'Angleterre Richard 1er. Mais le coeur n'y est pas. Les deux rois se querellent dĂšs l'embarquement Ă Messine, en Sicile, et leurs dissensions se font de plus en plus vives. Philippe Auguste s'en retourne chez lui sitĂŽt aprĂšs la prise de la citadelle d'Acre. De retour en France, il profite de la longue absence de Richard Coeur de Lion pour enlever le Vexin et une partie de la Normandie aux Anglais. Ă la mort de Richard, Philippe se rĂ©concilie provisoirement avec son frĂšre et successeur, le roi Jean sans Terre, par le traitĂ© du Goulet, le 22 mai 1200. DĂšs le lendemain est cĂ©lĂ©brĂ© le mariage entre le fils du roi Philippe Auguste et la niĂšce de Jean sans Terre, Blanche de Castille. Mais trĂšs vite, les hostilitĂ©s reprennent. Le conflit franco-anglais dĂ©bouche en 1214 sur une coalition internationale, la premiĂšre du genre. Elle rĂ©unit le roi d'Angleterre Jean sans Terre, les comtes de Flandre et de Boulogne, le duc de Brabant ainsi que l'empereur d'Allemagne Otto IV. La bataille dĂ©cisive a lieu Ă Bouvines, le dimanche 27 juillet 1214. Elle se solde par une victoire Ă©clatante de la chevalerie française alliĂ©e aux milices communales. Sous le rĂšgne de Philippe Auguste a lieu aussi la croisade contre les Albigeois. Elle est dĂ©clenchĂ©e en 1208 suite au meurtre du lĂ©gat du pape Innocent III par un Ă©cuyer du comte de Toulouse, sur une route du Languedoc. Philippe Auguste se garde d'intervenir directement dans l'expĂ©dition, soit qu'il est trop occupĂ© par ses guerres avec les PlantagenĂȘt et leurs alliĂ©s, soit qu'il ne veut pas salir la dynastie dans une guerre contre des chrĂ©tiens appelĂ©s Ă devenir ses sujets. Il laisse aux petits seigneurs du bassin parisien, tel Simon de Montfort, le soin de faire la sale besogne. Mais il reviendra Ă son fils Louis VIII le Lion et Ă son petit-fils d'en terminer avec celle-ci. La France des premiers rois capĂ©tiens Cliquez pour agrandir Pendant les deux premiers siĂšcles, les CapĂ©tiens n'ont d'autoritĂ© que sur un petit territoire s'Ă©tendant de Paris Ă OrlĂ©ans. Le reste du royaume demeure Ă la merci de seigneurs rebelles et turbulents. Les rois, de concert avec le clergĂ©, n'ont de cesse de rĂ©duire la violence endĂ©mique... Un roi administrateur Le roi crĂ©e un corps de fonctionnaires salariĂ©s les baillis au nord et sĂ©nĂ©chaux dans le Midi, pour rendre la justice et remplacer ou surveiller les prĂ©vĂŽts, traditionnels rĂ©gisseurs des domaines royaux, coupables de nombreux abus. Il multiplie les rentrĂ©es d'impĂŽts, notamment en vendant des chartes de franchises et en Ă©mancipant les serfs contre espĂšces. Le roi ne manque pas aussi d'embellir sa capitale Paris et l'entoure d'une premiĂšre ligne de fortifications, l' enceinte Philippe Auguste » dont il reste quelques vestiges dans le quartier du Marais. PubliĂ© ou mis Ă jour le 2018-11-27 095014
Astray cat in a derelict car in one of the abandoned buildings along the shore of the Tagus in Cacilhas. She behaved like she was on a job interview, demonstrating the best of her abilities as a loving house cat. I didn't bring her home though Thank you everyone for your visits, faves and comments, they are always appreciated :)
Il y a trente ans, Didier Piganeau, alias Didier 1er rĂ©gnait sur le Royaume de Basoche Ă Poitiers. Avec ses camarades, joyeux lurons, lâĂ©tudiant en droit, Ă lâesprit frondeur, sâest inventĂ© ce Royaume, constituĂ© de quelques bistrots et de franches rigolades. A la suite dâune bonne blague, en 1977, il sâest ainsi retrouvĂ© invitĂ© au couronnement de Bokassa 1er Ă Bangui en Centrafrique. Pris dans lâengrenage, il a assumĂ© jusquâau bout son rĂŽle de roi et sa couronne imaginaire. Devenu journaliste Ă Sud-Ouest, il raconte son incroyable pĂ©riple, dans Le roi chez lâempereur, aux Ă©ditions La Table Ronde. TĂ©lĂ©charger l'interview
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le roi est empereur en son royaume