Lafin d’une chose vaut mieux que son commencement (Ecclésiaste 7/8). * « Mieux vaut l’aboutissement d’une affaire que son commencement » (Bible à la Colombe) * «
Chapitre 7 Le caractère de plus en plus proverbial des chapitres qui suivent nous oblige à les considérer d’une manière beaucoup plus détaillée. Ce chapitre introduit un nouveau sujet que l’on pourrait intituler La conduite de la sagesse dans un monde tel que le péché l’a fait, c’est-à-dire au milieu de ce qui n’est que vanité, douleur et folie. Dans les v. 1-9, nous voyons qu’il y a dans ce monde des choses qui valent mieux que d’autres. Malgré tout le désordre et la ruine le sage s’appliquera à les rechercher et y trouvera son profit. Nous avons déjà constaté une pensée semblable au chap. 49-14. Ici les choses profitables sont beaucoup plus accentuées et se trouvent en opposition directe avec ce que le monde choisit ou préfère. Le sage se trouve nécessairement isolé dans un monde où règne la mort, fruit du péché. Mais cette scène elle-même lui offre des choses meilleures. Elles sont au nombre de sept, chiffre des choses complètes. 1° Mieux vaut une bonne renommée que le bon parfum». En Prov. 221, la bonne renommée parmi les hommes vaut mieux que de grandes richesses; ici elle est considérée des yeux de Dieu et vaut mieux devant Lui que l’huile parfumée dont étaient oints les sacrificateurs pour accomplir leur service Ex. 3023-33. C’est par là que commence l’activité du sage. 2° Et le jour de la mort que le jour de la naissance». Cette pensée fait suite au n° 1. Arriver au jour de la mort ayant réalisé une réelle consécration à Dieu vaut mieux que l’entrée dans le monde. Deux fois, dans la vie du sage, cette dernière lui avait fait désirer de n’être jamais né 43; 64, 5. 3° Mieux vaut aller dans la maison de deuil, que d’aller dans la maison de festin, en ce que là est la fin de tout homme; et le vivant prend cela à cœur». Dans ce monde où la mort domine, la maison où le deuil est entré vaut mieux que celle où règne la joie. Il convient au sage de fréquenter la première, car il s’y trouve en présence de la réalité, de la fin de tout homme, conséquence du péché qui règne dans le monde. Le vivant prend cela à cœur; il voit où aboutit tout le travail de l’homme sous le soleil; il ne nourrit pas des espoirs et des projets que la mort peut anéantir. 4° Mieux vaut le chagrin que le rire, car le cœur est rendu meilleur par la tristesse du visage. Le cœur des sages est dans la maison de deuil, mais le cœur des sots, dans la maison de joie». Assister au chagrin d’autrui, voir les larmes couler, rend le cœur meilleur, le dispose à la sympathie, le pousse à offrir des consolations. Il en est de même, non seulement pour celui qui voit souffrir, mais aussi pour celui qui souffre. C’est par la tristesse du visage que Dieu agit sur le cœur de l’homme pour lui faire trouver des choses meilleures. Disposé ainsi, le cœur des sages est dans la maison de deuil; c’est le lieu où les affections peuvent être en exercice. Le cœur des sots ne connaît rien de ces bénédictions; la joie d’un moment leur suffit. Qu’en restera-t-il? N’est-ce pas le texte même de l’Ecclésiaste? Celui qui mène le deuil est estimé bienheureux par le Seigneur, car il sera consolé Matt. 54; et, pour le chrétien une bénédiction descend sur lui de la part du Dieu de toute consolation, et cette consolation est éternelle 2 Thess. 216. 5° Mieux vaut écouter la répréhension du sage, que d’écouter la chanson des sots. Car comme le bruit des épines sous la marmite, ainsi est le rire du sot. Cela aussi est vanité». Les sages profitent des expériences qu’ils ont faites, pour conduire leur prochain dans le droit chemin. Ils ont acquis l’autorité pour reprendre et redresser. Il vaut mieux les écouter et en faire son profit que d’écouter la chanson des sots sons agréables à l’oreille, mais qui n’ont pas plus de sens que ceux qui les émettent. Le rire du sot ne dure pas; il s’éteint bien vite comme un feu d’épines sous la marmite; il ne bruit et ne flambe qu’un instant. Après, tout retombe dans le silence de la mort. Cela aussi est vanité. 6° Certainement, l’oppression rend insensé le sage, et le don ruine le cœur. Mieux vaut la fin d’une chose que son commencement». Il y a pour le sage deux dangers dans ce monde. D’abord l’oppression qui le rend insensé en le poussant à la révolte, quand il voit toutes les injustices qui se commettent sous le soleil cf. 41-3. Ensuite, danger plus grand encore, le don par lequel le cœur se laisse corrompre et pousser aux pires actions. Tels sont du reste toujours les deux moyens employés par Satan pour perdre les hommes la violence et la corruption ou la ruse. C’est pourquoi la fin vaut mieux que le commencement. Un cœur qui a eu affaire au mal sans colère et sans révolte, qui a refusé les présents et ne s’est pas laissé séduire, arrive vainqueur au bout de l’épreuve et telle était la fin que Dieu voulait produire1. 1 Telle est du moins l’explication de ce passage difficile que nous soumettons au lecteur chrétien. 7° Mieux vaut un esprit patient qu’un esprit hautain. Ne te hâte pas en ton esprit pour t’irriter, car l’irritation repose dans le sein des sots». Dans toutes ces épreuves, le sage a appris la patience; il ne s’est pas élevé devant le mal et contre lui. La patience est toujours humble, douce, paisible; elle sait souffrir; elle atteint les choses promises Hébreux 615. La patience est le caractère même du Christ. Celui qui est patient ne se hâte ni ne s’irrite. Merveilleux tableau de la vie du sage au milieu de circonstances, fruit du péché, et qui sont toutes faites pour provoquer sa colère, l’irriter ou le séduire. Il traverse un monde dont il connaît bien le caractère, n’y attend que souffrance, mais en est victorieux en suivant des principes diamétralement opposés à tout ce qui dirige les hommes. v. 10-12. Il n’est pas sage de dire que le temps passé était meilleur que le présent, chose que tous les hommes non pas les sages sont toujours portés à penser. Dire cela n’est pas la sagesse, car elle a un jugement clair sur l’état du monde, et ce serait en contradiction avec tout ce que le Prédicateur nous a appris quand il a prononcé le terrible mot Vanité» sur tout ce qui est sous le soleil depuis la chute. Si tout est perdu et corrompu, il reste une chose aussi bonne qu’un héritage, la possession de la pensée divine. Elle est profitable; elle met à l’abri, de la même manière que, dans l’ordre des choses humaines, les richesses mettent à l’abri. Elle est, de fait, la seule permanente richesse. Bien plus, elle est une source de vie pour celui qui la possède. Combien plus nous, chrétiens, pouvons-nous dire La sagesse fait vivre celui qui la possède», nous qui possédons Christ, la sagesse de Dieu I Cor. 124. v. 13, 14. Considère l’œuvre de Dieu, car qui peut redresser ce qu’il a tordu? Au jour du bien-être, jouis du bien-être, et, au jour de l’adversité, prends garde; car Dieu a placé l’un vis-à-vis de l’autre, afin que l’homme ne trouve rien de ce qui sera après lui». Le sage continue à se mouvoir au milieu d’un monde gâté par le péché. Il y rencontre l’œuvre de Dieu et le résultat du mal, qui ne peut être redressé et où les choses sont tordues par le péché 115. Mais ces choses tordues, Dieu les laisse subsister et en fait usage. Il a mis l’un vis-à-vis de l’autre le jour du bien-être dont l’homme est invité à jouir et le jour de l’adversité qui le porte à réfléchir. De cette manière, l’homme est laissé dans l’ignorance de ce qui sera après lui. Une pareille conclusion est pleinement d’accord avec le livre de l’Ecclésiaste où tout accès aux choses invisibles est caché à l’homme afin qu’il apprenne à voir la vanité des choses qui l’entourent et dont la chute de l’homme a entièrement troublé l’harmonie. Le v. 15 confirme ce que nous venons de dire J’ai vu tout cela dans les jours de ma vanité il y a tel juste qui périt par sa justice, et il y a tel méchant qui prolonge ses jours par son iniquité». Ces jours de vanité qui ont rempli la vie du sage l’ont amené à voir la contradiction absolue entre ce qui est tordu et ce qui, selon Dieu, aurait dû être. La justice du juste le conduit à la mort! N’est-ce pas comme une anticipation prophétique de ce que rencontrera Jésus lui-même? D’autre part il y a tel méchant dont l’iniquité prolonge les jours. La vue du Prédicateur est toujours limitée par ce qui se passe sous le soleil». Combien les Psaumes, par exemple, diffèrent de cette conception quand ils nous décrivent ce qui attend les méchants! Les v. 16-18 font suite à ce que nous venons de voir. Le Prédicateur avait parlé de justice et de méchanceté. Il montre maintenant qu’il peut y avoir excès dans les deux directions, et quelles en sont les conséquences. La mesure peut être dépassée quand il s’agit de justice et de sagesse. Ce n’est pas autre chose, dans ce cas, que l’orgueil qui nous fait exagérer ces vertus pour nous rehausser par elles; or l’orgueil va devant l’écrasement Pourquoi, dit le Prédicateur, te détruirais-tu?» — Mais on peut être méchant à l’excès une telle pensée est en accord avec ce Livre qui nous dépeint le monde tel que le péché l’a fait et ne substitue pas des principes nouveaux à ce désordre parce qu’il ne suppose pas une Révélation qui les introduise. Ici donc, l’excès de la méchanceté est considéré comme amenant sur l’homme la mort avant le temps fixé». Quel que soit le triste état du monde, il reste le théâtre du gouvernement de Dieu qui condamne tout excès dans l’homme et lui en fait porter les conséquences, surtout quand sa méchanceté se donne carrière. Combien cela est frappant dans l’état actuel du monde où la méchanceté de l’homme ne connaît plus de bornes. Cet état est le fruit de l’absence complète de crainte de Dieu Il est bon que tu saisisses ceci et que tu ne retires point ta main de cela; car qui craint Dieu sort de tout». Voici la troisième fois que le mot craindre Dieu», revient dans ce Livre voyez 314; 5, 7, comme la seule chose qui mette l’homme à l’abri du jugement. v. 19. Après avoir prémuni contre l’excès de sagesse, le Prédicateur en proclame hautement les mérites La sagesse fortifie le sage plus que dix hommes puissants qui sont dans la ville». Elle n’est pas seulement une source de vie pour celui qui la possède v. 12, mais le sage y trouve la force dont il a besoin. Il est gardé par elle contre les attaques de l’ennemi, plus qu’une ville par dix hommes puissants. Mais, v. 20-24, par la sagesse j’apprends à me connaître. Elle est d’origine divine et me fait savoir ce que Dieu même déclare Certes, il n’y a pas d’homme juste sur la terre qui ait fait le bien et qui n’ait pas péché». Et cela concerne aussi bien le sage que les autres hommes. Le sage est-il le seul qui ait fait le bien? A-t-il écouté de faux rapports? S’est-il fait maudire par son esclave? Maïs, combien de fois lui-même n’a-t-il pas maudit les autres! Combien de fois, quand il a dit Je serai sage», la sagesse s’est enfuie loin de lui? Et comment réparer le mal produit par ce manque de vigilance? Aux v. 25-29, le Prédicateur raconte sa propre histoire, une histoire amère, en vérité! Il s’est appliqué, comme il l’a dit au commencement de son Livre 117, à rechercher la sagesse et à connaître que la méchanceté et la folie sont sottise et déraison. La tentation et la séduction sont venues à lui par le moyen de la femme 1 Rois 114, et au lieu de lui échapper, lui que Dieu avait si grandement favorisé, a péché et est devenu la proie de la séductrice. Il a été amené à la cruelle constatation, plus amère que la mort», qu’il n’y a pas une femme entre elles toutes» qui n’attire les convoitises comme des filets et des rets», et dont les mains ne soient des chaînes pour retenir captif celui qu’elle a saisi. Et même, quelle insigne rareté de trouver un homme sur la terre qui puisse venir en aide par sa sagesse ou son intelligence J’ai trouvé un homme entre mille, mais une femme entre elles toutes, je ne l’ai pas trouvée». — Seulement, si la recherche du sage l’a amené à ces désolantes conclusions, il en a retiré un profit Voici, j’ai trouvé que Dieu a fait l’homme droit; mais eux, ils ont cherché beaucoup de raisonnements» v. 29. L’homme sorti des mains de son Créateur, au commencement, était droit. Le Prédicateur a montré plus haut que la Création était belle 311, et que maintenant tout est tordu 115; 713. La ruine est survenue, non pas du fait de Dieu, mais du fait de l’homme Eux, ils ont cherché beaucoup de raisonnements». Tel a été le cas dans le jardin d’Éden quand la femme vit que le fruit de l’arbre était bon à manger et qu’il était un plaisir pour les yeux et que l’arbre était désirable pour rendre intelligent. Que de raisonnements! Et dès lors il en a toujours été de même.
Laseule chose qui me semble irréalisable pour l'instant est le papier "nuit torride" car elle n'est pas prête à ça pour l'instant. Elle me l'a dit, "je suis prête à faire des efforts mais ne pense pas que nous allons faire l'amour dans 2 jours". Chose que je comprend car son désir doit être au point zéro. En effet, ne lui ayant que très peu fait ressentir mes sentiments, elle a
Chapitres 123456789101112 Chapitre 1 1 Les paroles du Prédicateur, fils de David, roi à Jérusalem. 2 Vanité des vanités, dit le Prédicateur ; vanité des vanités ! Tout est vanité. 3 Quel profit a l’homme de tout son labeur dont il se tourmente sous le soleil ? 4 Une génération s’en va, et une génération vient ; et la terre subsiste toujours. 5 Et le soleil se lève, et le soleil se couche, et il se hâte vers son lieu où il se lève, 6 Le vent va vers le midi, et il tourne vers le nord ; il tourne et retourne ; et le vent revient sur ses circuits. 7 Toutes les rivières vont vers la mer, et la mer n’est pas remplie ; au lieu où les rivières allaient, là elles vont de nouveau. 8 Toutes choses travaillent, l’homme ne peut le dire ; l’œil ne se rassasie pas de voir, et l’oreille ne se satisfait pas d’entendre. 9 Ce qui a été, c’est ce qui sera ; et ce qui a été fait, c’est ce qui se fera ; et il n’y a rien de nouveau sous le soleil. 10 Y a-t-il une chose dont on puisse dire Regarde ceci, c’est nouveau ? — Elle a été déjà, dans les siècles qui furent avant nous. 11 Il n’y a pas de souvenir des choses qui ont précédé ; et de même, de celles qui seront après, il n’y en aura pas de souvenir chez ceux qui vivront* plus tard. — v. 11 litt. seront. 12 Moi, le prédicateur, j’ai été roi sur Israël à Jérusalem, 13 et j’ai appliqué mon cœur à rechercher et à explorer par la sagesse tout ce qui se fait sous les cieux c’est une occupation ingrate que Dieu a donnée aux fils des hommes afin qu’ils s’y fatiguent. 14 J’ai vu tous les travaux qui se font sous le soleil ; et voici, tout est vanité et poursuite du vent*. 15 Ce qui est tordu ne peut être redressé, et ce qui manque ne peut être compté. — v. 14 ou se repaître de vent, ou, selon quelques-uns rongement d’esprit. 16 J’ai parlé en mon cœur, disant Voici, je suis devenu grand et j’ai acquis de la sagesse plus que tous ceux qui ont été avant moi sur Jérusalem, et mon cœur a vu beaucoup de sagesse et de connaissance ; 17 et j’ai appliqué mon cœur à la connaissance de la sagesse et à la connaissance des choses déraisonnables et de la folie. J’ai connu que cela aussi, c’est la poursuite du vent. 18 Car à beaucoup de sagesse, beaucoup de chagrin ; et qui augmente la connaissance, augmente la douleur. Chapitre 2 1 J’ai dit en mon cœur Allons ! je t’éprouverai par la joie jouis* donc du bien-être. Et voici, cela aussi est vanité. 2 J’ai dit au rire [Tu es] déraison ; et à la joie Que fait-elle ? 3 J’ai recherché* en mon cœur de traiter ma chair avec du vin, tout en conduisant mon cœur par la sagesse, et de saisir la folie, jusqu’à ce que je visse quel serait, pour les fils des hommes, ce bien qu’ils feraient sous les cieux tous les** jours de leur vie. — v. 1 litt. vois, ici et verset 24, etc. — v. 3* ailleurs aussi exploré. — v. 3** litt. le nombre des, ici et 518 ; 612. 4 J’ai fait de grandes choses je me suis bâti des maisons, je me suis planté des vignes ; 5 je me suis fait des jardins et des parcs, et j’y ai planté des arbres à fruit de toute espèce ; 6 je me suis fait des réservoirs d’eau pour en arroser la forêt où poussent les arbres*. 7 J’ai acquis des serviteurs et des servantes, et j’en ai eu qui sont nés dans ma maison ; j’ai eu aussi des troupeaux de gros et de menu bétail, en grand nombre, plus que tous ceux qui ont été avant moi à Jérusalem. 8 Je me suis aussi amassé de l’argent et de l’or, et les trésors des rois et des provinces ; je me suis procuré des chanteurs et des chanteuses, et les délices des fils des hommes, une femme et des concubines. 9 Et je suis devenu grand et je me suis accru plus que tous ceux qui ont été avant moi à Jérusalem ; et pourtant ma sagesse est demeurée avec moi. 10 Et quoi que mes yeux aient désiré, je ne les en ai point privés ; je n’ai refusé à mon cœur aucune joie, car mon cœur s’est réjoui de tout mon travail, et c’est là la part que j’ai eue de tout mon travail. 11 Et je me suis tourné vers toutes les œuvres que mes mains avaient faites, et vers tout le travail dont je m’étais travaillé pour [les] faire ; et voici, tout était vanité et poursuite du vent, et il n’y en avait aucun profit sous le soleil. — v. 6 litt. qui pousse en arbres. 12 Et je me suis tourné pour voir la sagesse, et les choses déraisonnables et la folie ; car que fera l’homme qui viendra après le roi ? — ce qui a été déjà fait. 13 Et j’ai vu que la sagesse a un avantage sur la folie, comme la lumière a un avantage sur les ténèbres. 14 Le sage a ses yeux à sa tête, et le fou* marche dans les ténèbres ; mais j’ai connu, moi aussi, qu’un même sort les atteint tous. 15 Et j’ai dit en mon cœur Le sort du fou* m’atteint, moi aussi ; et pourquoi alors ai-je été si sage ? Et j’ai dit en mon cœur que cela aussi est vanité. 16 Car jamais on ne se souviendra du sage, non plus que du fou*, puisque déjà dans les jours qui viennent tout est oublié. Et comment le sage meurt-il comme le fou* ? 17 Et j’ai haï la vie, parce que l’œuvre qui se fait sous le soleil m’a été à charge, car tout est vanité et poursuite du vent. 18 Et j’ai haï tout le travail auquel j’ai travaillé sous le soleil, parce que je dois le laisser à l’homme qui sera après moi. 19 Et qui sait s’il sera un sage ou un sot* ? Et il sera maître de tout mon travail auquel j’ai travaillé et dans lequel j’ai été sage sous le soleil. Cela aussi est vanité. — v. 14, 15, 16 ailleurs sot. — v. 19 comme 103. 20 Alors je me suis mis* à faire désespérer mon cœur à l’égard de tout le travail dont je me suis travaillé sous le soleil. 21 Car il y a tel homme qui a travaillé avec sagesse, et avec connaissance, et avec droiture*, et qui laisse [ce qu’il a acquis] à un homme qui n’y a pas travaillé, pour être son partage. Cela aussi est vanité et un grand mal. — v. 20 litt. tourné. — v. 21 ou habileté. 22 Car qu’est-ce que l’homme a de tout son travail, et de la poursuite de son cœur, dont il s’est tourmenté sous le soleil ? 23 Car tous ses jours sont douleur, et son occupation est chagrin ; même la nuit son cœur ne repose pas. Cela aussi est vanité. 24 Il n’y a rien de bon pour l’homme que de manger et de boire, et de faire jouir son âme du bien-être dans son travail. Et j’ai vu que cela aussi vient de la main de Dieu. 25 Car qui peut manger, et qui peut jouir plus que moi ? 26 Car à l’homme qui est bon devant lui, [Dieu] donne sagesse et connaissance et joie ; mais à celui qui pèche, il donne l’occupation de rassembler et d’amasser, pour donner à celui qui est bon devant Dieu. Cela aussi est vanité et poursuite du vent. Chapitre 3 1 Il y a une saison pour tout, et il y a un temps pour toute affaire sous les cieux. 2 Il y a un temps de naître, et un temps de mourir ; un temps de planter, et un temps d’arracher ce qui est planté ; 3 un temps de tuer, et un temps de guérir ; un temps de démolir, et un temps de bâtir ; 4 un temps de pleurer, et un temps de rire ; un temps de se lamenter, et un temps de sauter de joie ; 5 un temps de jeter des pierres, et un temps d’amasser des pierres ; un temps d’embrasser, et un temps de s’éloigner des embrassements ; 6 un temps de chercher, et un temps de perdre ; un temps de garder, et un temps de jeter ; 7 un temps de déchirer, et un temps de coudre ; un temps de se taire, et un temps de parler ; 8 un temps d’aimer, et un temps de haïr ; un temps de guerre, et un temps de paix. 9 Celui qui agit, quel profit a-t-il de ce à quoi il travaille* ? 10 J’ai vu l’occupation que Dieu a donnée aux fils des hommes pour s’y fatiguer 11 il a fait toute chose belle en son temps ; et il a mis le monde dans leur cœur, de sorte que l’homme ne peut comprendre*, depuis le commencement jusqu’à la fin, l’œuvre que Dieu a faite. — v. 9 ou du [labeur] dont il se tourmente ? — v. 11 litt. trouver. 12 J’ai connu qu’il n’y a rien de bon pour eux, sauf de se réjouir et de se faire du bien pendant leur vie ; 13 et aussi que tout homme mange et boive, et qu’il jouisse* du bien-être dans tout son travail cela, c’est un don de Dieu. 14 J’ai connu que tout ce que Dieu fait subsiste à toujours ; il n’y a rien à y ajouter, ni rien à en retrancher ; et Dieu le fait, afin que, devant lui, on craigne. 15 Ce qui est a déjà été, et ce qui est à venir est déjà arrivé, et Dieu ramène ce qui est passé*. — v. 13 litt. voie. — v. 15 litt. recherche ce qui est chassé. 16 Et j’ai encore vu sous le soleil que, dans le lieu du jugement, là il y avait la méchanceté, et que, dans le lieu de la justice, là il y avait la méchanceté. 17 J’ai dit en mon cœur Dieu jugera le juste et le méchant ; car il y a là un temps* pour toute affaire et pour toute œuvre. — v. 17 plusieurs lisent car il a assigné un temps. 18 J’ai dit en mon cœur Quant aux fils des hommes [il en est ainsi], pour que Dieu les éprouve, et qu’ils voient eux-mêmes qu’ils ne sont que des bêtes. 19 Car ce qui arrive aux fils des hommes est aussi ce qui arrive aux bêtes ; il y a pour tous un même sort comme celle-ci meurt, ainsi meurt celui-là ; et ils ont tous un même souffle*, et l’homme n’a point d’avantage sur la bête, car tout est vanité. 20 Tout va dans un même lieu, tout est de poussière, et tout retourne à la poussière. 21 Qui est-ce qui connaît l’esprit* des fils des hommes ? Celui-ci monte-t-il en haut, et l’esprit* de la bête descend-il en bas dans la terre ? 22 Et j’ai vu qu’il n’y a rien de mieux [que ceci] que l’homme se réjouisse dans ce qu’il fait, car c’est là sa part ; car qui l’amènera pour voir ce qui sera après lui ? — v. 19, 21 souffle et esprit sont un même mot en hébreu. Chapitre 4 1 Et je me suis tourné, et j’ai regardé toutes les oppressions qui se font sous le soleil ; et voici les larmes des opprimés, et il n’y a point pour eux de consolateur ! Et la force est dans la main de leurs oppresseurs, et il n’y a point pour eux de consolateur ! 2 C’est pourquoi j’estime heureux les morts qui sont déjà morts, plutôt que les vivants qui sont encore vivants, 3 et plus heureux encore que tous les deux celui qui n’a pas encore été, qui n’a pas vu le mauvais travail qui se fait sous le soleil. 4 Et j’ai vu tout le labeur et toute l’habileté dans le travail que c’est une jalousie de l’un contre l’autre. Cela aussi est vanité et poursuite du vent. 5 Le sot se croise les mains, et mange sa propre chair. 6 Mieux vaut le creux de la main rempli, et le repos, que les deux mains pleines, avec le travail et la poursuite du vent. 7 Et je me tournai, et je vis la vanité sous le soleil 8 tel est seul sans qu’il y ait de second il n’a pas non plus de fils ni de frère, et il n’y a pas de fin à tout son labeur ; son œil n’est pas non plus rassasié par la richesse, et [il ne se dit pas] Pour qui donc est-ce que je me tourmente et que je prive mon âme de bonheur ? Cela aussi est une vanité et une ingrate occupation. 9 Deux valent mieux qu’un ; car ils ont un bon salaire de leur travail. 10 Car, s’ils tombent, l’un relèvera son compagnon ; mais malheur à celui qui est seul, et qui tombe, et qui n’a pas de second pour le relever ! 11 De même, si l’on couche à deux, on a de la chaleur ; mais celui qui est seul, comment aura-t-il chaud ? 12 Et si quelqu’un a le dessus sur un seul, les deux lui tiendront tête ; et la corde triple ne se rompt pas vite. 13 Mieux vaut un jeune garçon pauvre et sage, qu’un roi vieux et sot qui ne sait plus être averti. 14 Car il est sorti de la maison des prisonniers pour régner, lors même qu’il est né pauvre dans son royaume. 15 J’ai vu tous les vivants qui marchent sous le soleil, avec le jeune garçon, le second, qui occupera sa place. 16 Il n’y a pas de fin à tout le peuple, à tous ceux qui ont été devant eux ; cependant ceux qui viendront après ne se réjouiront point en lui. Car cela aussi est vanité et poursuite du vent. Chapitre 5 1 Prends garde à ton pied, quand tu vas dans la maison de Dieu, et approche-toi pour entendre, plutôt que pour donner le sacrifice des sots ; car ils ne savent pas qu’ils font mal. 2 Ne te presse point de ta bouche, et que ton cœur ne se hâte point de proférer une parole devant Dieu ; car Dieu est dans les cieux, et toi sur la terre c’est pourquoi, que tes paroles soient peu nombreuses. 3 Car le songe vient de beaucoup d’occupations, et la voix du sot de beaucoup de paroles. 4 Quand tu auras voué un vœu à Dieu, ne tarde point à l’acquitter ; car il ne prend pas plaisir aux sots ce que tu auras voué, accomplis-le. 5 Mieux vaut que tu ne fasses point de vœu, que d’en faire un et de ne pas l’accomplir. 6 Ne permets pas à ta bouche de faire pécher ta chair, et ne dis point devant l’ange que c’est une erreur. Pourquoi Dieu se courroucerait-il à ta voix, et détruirait-il l’œuvre de tes mains ? 7 Car dans la multitude des songes il y a des vanités, et aussi dans beaucoup de paroles ; mais crains Dieu. 8 Si tu vois le pauvre opprimé et le droit et la justice violentés dans une province, ne t’étonne pas de cela ; car il y en a un qui est haut au-dessus des hauts, [et] qui y prend garde et il y en a de plus hauts qu’eux. 9 La terre est profitable à tous égards, le roi même est asservi à la glèbe*. 10 Celui qui aime l’argent n’est point rassasié par l’argent, et celui qui aime les richesses ne l’est pas par le revenu. Cela aussi est vanité. 11 Avec l’augmentation des biens, ceux qui les mangent augmentent aussi ; et quel profit en a le maître, sauf qu’il les voit de ses yeux ? 12 Le sommeil est doux pour celui qui travaille, qu’il mange peu ou beaucoup ; mais le rassasiement du riche ne le laisse pas dormir. — v. 9 d’autres Mais l’avantage d’un pays, à tous égards, c’est un roi adonné à la culture des champs. 13 Il y a un mal douloureux que j’ai vu sous le soleil les richesses sont conservées à leurs maîtres pour leur détriment, 14 — ou ces richesses périssent par quelque circonstance malheureuse, et il a engendré un fils, et il n’a rien en sa main. 15 Comme il est sorti du ventre de sa mère, il s’en retournera nu, s’en allant comme il est venu, et de son travail il n’emportera rien qu’il puisse prendre dans sa main. 16 Et cela aussi est un mal douloureux, que, tout comme il est venu, ainsi il s’en va ; et quel profit a-t-il d’avoir travaillé pour le vent ? 17 Il mange aussi tous les jours de sa vie dans les ténèbres et se chagrine beaucoup, et est malade et irrité. 18 Voici ce que j’ai vu de bon et de beau c’est de manger et de boire et de jouir* du bien-être dans tout le travail dont [l’homme] se tourmente sous le soleil tous les jours de sa vie, que Dieu lui a donnés ; car c’est là sa part. 19 Et encore tout homme auquel Dieu donne de la richesse et des biens, et le pouvoir* d’en manger et d’en prendre sa part, et de se réjouir en son travail,… c’est là un don de Dieu ; 20 car il ne se souviendra pas beaucoup des jours de sa vie ; car Dieu lui a donné une réponse dans la joie de son cœur. — v. 18 litt. voir. — v. 19 litt. et qu’il a fait maître. Chapitre 6 1 Il y a un mal que j’ai vu sous le soleil, et qui est fréquent* parmi les hommes 2 il y a tel homme à qui Dieu donne de la richesse, et des biens, et de l’honneur, et il ne manque rien à son âme de tout ce qu’il désire ; et Dieu ne lui a pas donné le pouvoir d’en manger, car un étranger s’en repaît. Cela est une vanité et un mal douloureux. 3 Si un homme engendre cent [fils], et qu’il vive beaucoup d’années, et que les jours de ses années soient en grand nombre, et que son âme ne soit pas rassasiée de bien, et aussi qu’il n’ait pas de sépulture, je dis que mieux vaut un avorton que lui ; 4 car celui-ci vient dans la vanité, et il s’en va dans les ténèbres, et son nom est couvert de ténèbres ; 5 et aussi il n’a pas vu et n’a pas connu le soleil celui-ci a plus de repos que celui-là. 6 Et s’il vivait deux fois mille ans, il n’aura pas vu le bonheur tous* ne vont-ils pas en un même lieu ? — v. 1 ou grand. — v. 6 ou et qu’il ne vit pas le bonheur, — tous… ? 7 Tout le travail de l’homme est pour sa bouche, et cependant son désir n’est pas satisfait*. 8 Car quel avantage le sage a-t-il sur le sot ? Quel [avantage] a l’affligé qui sait marcher devant les vivants ? 9 Mieux vaut la vue des yeux que le mouvement du désir. Cela aussi est vanité et poursuite du vent. 10 Ce qui existe a déjà été appelé de son nom ; et on sait ce qu’est l’homme, et qu’il ne peut contester avec celui qui est plus fort que lui. 11 Car il y a beaucoup de choses qui multiplient la vanité quel avantage en a l’homme ? 12 Car qui sait ce qui est bon pour l’homme dans la vie, tous les jours de la vie de sa vanité, qu’il passe comme une ombre ? Et qui déclarera à l’homme ce qui sera après lui sous le soleil ? — v. 7 litt. son âme n’est pas remplie. Chapitre 7 1 Mieux vaut une bonne renommée que le bon parfum*, et le jour de la mort que le jour de la naissance. 2 Mieux vaut aller dans la maison de deuil, que d’aller dans la maison de festin, en ce que là est la fin de tout homme ; et le vivant prend cela à cœur. 3 Mieux vaut le chagrin que le rire, car le cœur est rendu meilleur par la tristesse du visage. 4 Le cœur des sages est dans la maison de deuil, mais le cœur des sots, dans la maison de joie. 5 Mieux vaut écouter la répréhension du sage, que d’écouter la chanson des sots. 6 Car comme le bruit des épines sous la marmite, ainsi est le rire du sot. Cela aussi est vanité. — v. 1 ou bonne huile parfumée. 7 Certainement, l’oppression rend insensé le sage, et le don ruine le cœur. 8 Mieux vaut la fin d’une chose que son commencement. Mieux vaut un esprit patient qu’un esprit hautain. 9 Ne te hâte pas en ton esprit pour t’irriter, car l’irritation* repose dans le sein des sots. — v. 9 ailleurs chagrin. 10 Ne dis pas Comment se fait-il que les jours précédents ont été meilleurs que ceux-ci ? car ce n’est pas par sagesse que tu t’enquiers de cela. 11 La sagesse est aussi bonne qu’un* héritage, et profitable pour ceux qui voient le soleil ; 12 car on est à l’ombre de la sagesse [comme] à l’ombre de l’argent, mais l’avantage de la connaissance, [c’est que] la sagesse fait vivre celui qui la possède. — v. 11 ou est bonne avec un. 13 Considère l’œuvre de Dieu, car qui peut redresser ce qu’il a tordu ? 14 Au jour du bien-être, jouis du* bien-être, et, au jour de l’adversité, prends garde ; car Dieu a placé l’un vis-à-vis de l’autre, afin que l’homme ne trouve rien [de ce qui sera] après lui. — v. 14 litt. sois dans le. 15 J’ai vu tout [cela] dans les jours de ma vanité il y a tel juste qui périt par* sa justice, et il y a tel méchant qui prolonge [ses jours] par* son iniquité. — v. 15 ou dans. 16 Ne sois pas juste à l’excès, et ne fais pas le sage outre mesure ; pourquoi te détruirais-tu ? 17 Ne sois pas méchant à l’excès, et ne sois pas insensé ; pourquoi mourrais-tu avant ton temps ? — 18 Il est bon que tu saisisses ceci et que tu ne retires point ta main de cela ; car qui craint Dieu sort de tout. 19 La sagesse fortifie le sage plus que dix hommes puissants qui sont dans la ville. 20 Certes, il n’y a pas d’homme juste sur la terre qui ait fait le bien et qui n’ait pas péché. 21 Aussi ne mets pas ton cœur à toutes les paroles qu’on dit, afin que tu n’entendes pas ton serviteur te maudissant. 22 Car aussi ton cœur sait que bien des fois, toi aussi, tu as maudit les autres. 23 J’ai éprouvé tout cela par la sagesse ; j’ai dit Je serai sage ; mais elle était loin de moi. 24 Ce qui a été est loin et très-profond, qui le trouvera ? 25 Je me suis mis, moi et mon cœur, à connaître et à explorer et à rechercher la sagesse et l’intelligence, et à connaître que la méchanceté est sottise, et la folie, déraison* ; 26 et j’ai trouvé plus amère que la mort la femme dont le cœur est [comme] des filets et des rets, [et] dont les mains sont des chaînes celui qui est agréable à Dieu lui échappera, mais celui qui pèche sera pris par elle. 27 Regarde ceci que j’ai trouvé, dit le prédicateur, [en examinant les choses] une à une pour en trouver la raison, 28 ce que mon âme cherche encore et que je n’ai pas trouvé j’ai trouvé un homme entre mille, mais une femme entre elles toutes, je ne l’ai pas trouvée. 29 Seulement, voici, j’ai trouvé que Dieu a fait l’homme droit ; mais eux, ils ont cherché beaucoup de raisonnements. — v. 25 ou la méchanceté de la sottise et la folie de la déraison. Chapitre 8 1 Qui est comme le sage ? et qui sait l’explication des choses ? La sagesse d’un homme illumine son visage, et l’arrogance de son visage en est changée. 2 Je [dis] Prends garde au commandement* du roi, et cela à cause du serment [fait] à Dieu. 3 Ne te presse pas de t’en aller de devant lui ; ne persévère point dans une chose mauvaise ; car tout ce qu’il lui plaît, il le fait ; 4 parce que la parole du roi est une puissance, et qui lui dira Que fais-tu ? — v. 2 litt. à la bouche 5 Celui qui garde le commandement ne connaîtra aucun mal ; et le cœur du sage connaît le temps et le jugement ; 6 car pour toute chose il y a un temps et un jugement. 7 Car la misère de l’homme abonde sur lui ; car il ne sait pas ce qui adviendra ; car comment cela arrivera, qui le lui déclarera ? 8 Il n’y a point d’homme qui ait pouvoir sur l’esprit pour emprisonner l’esprit, et il n’y a personne qui ait de la puissance sur le jour de la mort, et il n’y a point de dispense dans une telle guerre, et la méchanceté ne délivrera pas ceux qui la pratiquent. 9 J’ai vu tout cela, et j’ai appliqué mon cœur à toute œuvre qui se fait sous le soleil. Il est un temps où des hommes dominent sur des hommes pour leur mal. 10 Et de même j’ai vu des méchants enterrés et s’en allant, mais ceux qui avaient bien fait s’en allaient du lieu saint, et étaient oubliés dans la ville. Cela aussi est vanité. 11 Parce que la sentence contre les mauvaises œuvres ne s’exécute pas immédiatement, à cause de cela le cœur des fils des hommes est au dedans d’eux plein [d’envie] de faire le mal. 12 Bien que le pécheur fasse le mal cent fois et prolonge [ses jours], je sais cependant que [tout] ira bien pour ceux qui craignent Dieu, parce qu’ils craignent sa face ; 13 mais il n’y aura pas de bonheur pour le méchant, et il ne prolongera pas [ses] jours, comme l’ombre, parce qu’il ne craint pas la face de Dieu. 14 Il est encore une vanité qui a lieu sur la terre c’est qu’il y a des justes auxquels il arrive selon l’œuvre des méchants, et il y a des méchants auxquels il arrive selon l’œuvre des justes. J’ai dit que cela aussi est vanité. 15 Et j’ai loué la joie, parce qu’il n’y a rien de bon pour l’homme, sous le soleil, que de manger et de boire et de se réjouir ; et c’est ce qui lui demeurera de son travail durant les jours de sa vie que Dieu lui donne sous le soleil. 16 Lorsque j’ai appliqué mon cœur à connaître la sagesse et à regarder les choses qui se font sur la terre car il y a tel homme qui, ni jour ni nuit, ne voit le sommeil de ses yeux, 17 alors j’ai vu que tout [est] l’œuvre de Dieu, [et] que* l’homme ne peut pas trouver l’œuvre qui se fait sous le soleil bien que l’homme se travaille pour la chercher, il ne la trouve point ; et même si le sage se propose de la connaître, il ne peut la trouver. — v. 17 litt. et j’ai vu toute l’œuvre de Dieu, que. Chapitre 9 1 Car j’ai appliqué mon cœur à tout cela, et pour examiner tout cela, [savoir] que les justes et les sages, et leurs travaux, sont dans la main de Dieu l’homme ne connaît ni l’amour ni la haine. Tout est devant eux. 2 Tout arrive également à tous un même événement au juste et au méchant, au bon et au pur, et à l’impur, à celui qui sacrifie et à celui qui ne sacrifie pas ; comme l’homme de bien, ainsi le pécheur ; celui qui jure, comme celui qui craint le serment. 3 C’est un mal dans tout ce qui se fait sous le soleil, qu’un même événement arrive à tous ; et aussi le cœur des fils des hommes est plein de mal, et la folie est dans leur cœur pendant qu’ils vivent ; et après cela [ils vont] vers les morts. 4 Car pour celui qui est lié à tous les vivants il y a de l’espoir, car un chien vivant vaut mieux qu’un lion mort. 5 Car les vivants savent qu’ils mourront ; mais les morts ne savent rien du tout ; et il n’y a plus pour eux de salaire, car leur mémoire est oubliée. 6 Leur amour aussi, et leur haine, et leur envie, ont déjà péri, et ils n’ont plus de part, à jamais, dans tout ce qui se fait sous le soleil. 7 Va, mange ton pain avec joie, et bois ton vin d’un cœur heureux ; car Dieu a déjà tes œuvres pour agréables. 8 Qu’en tout temps tes vêtements soient blancs, et que l’huile ne manque pas sur ta tête. 9 Jouis de* la vie avec la femme que tu aimes, tous les jours de la vie de ta vanité, qui** t’a été donnée sous le soleil, tous les jours de ta vanité ; car c’est là ta part dans la vie et dans ton travail auquel tu as travaillé sous le soleil. 10 Tout ce que ta main trouve à faire, fais-le selon ton pouvoir ; car il n’y a ni œuvre, ni combinaison, ni connaissance, ni sagesse, dans le shéol, où tu vas. — v. 9* litt. Vois ; comparer 21, etc. — v. 9** c’est-à-dire la vie ; d’autres rapportent le qui à femme. 11 Je me suis tourné, et j’ai vu sous le soleil que la course n’est point aux agiles, ni la bataille aux hommes forts, ni le pain aux sages, ni les richesses aux intelligents, ni la faveur à ceux qui ont de la connaissance ; car le temps et les circonstances les atteignent tous. 12 Car aussi l’homme ne connaît pas son temps, comme les poissons qui sont pris dans le filet de malheur, et comme les oiseaux qui sont pris dans le piège comme eux, les fils des hommes sont enlacés dans un temps mauvais, lorsqu’il tombe sur eux subitement. 13 J’ai vu aussi cette sagesse sous le soleil, et elle a été grande pour moi 14 il y avait une petite ville, et peu d’hommes dedans ; et un grand roi vint contre elle, et l’investit, et bâtit contre elle de grandes terrasses ; 15 or il s’y trouva un homme pauvre [et] sage, qui délivra la ville par sa sagesse ; mais personne ne se souvint de cet homme pauvre. 16 Et j’ai dit Mieux vaut la sagesse que la force ; mais la sagesse du pauvre est méprisée, et ses paroles ne sont pas écoutées. 17 Les paroles des sages sont écoutées dans la tranquillité, plus que le cri de celui qui gouverne parmi les sots. 18 Mieux vaut la sagesse, que les instruments de guerre, et un seul pécheur détruit beaucoup de bien. Chapitre 10 1 Les mouches mortes font sentir mauvais, elles font fermenter l’huile du parfumeur ; [ainsi fait] un peu de folie, [à l’égard de] celui qui est estimé pour sa sagesse et sa gloire*. — v. 1 ou un peu de folie a plus de poids que sagesse et gloire. 2 Le cœur du sage est à sa droite, et le cœur du sot, à sa gauche ; 3 et même, quand l’insensé marche dans le chemin, le sens lui manque, et il dit à chacun qu’il est un insensé. 4 Si l’esprit du gouverneur s’élève contre toi, ne quitte pas ta place ; car la douceur apaise de grands péchés. 5 Il est un mal que j’ai vu sous le soleil, comme une erreur provenant du gouverneur 6 le manque de sens est placé dans de hautes dignités, et les riches sont assis dans une position basse. 7 J’ai vu des serviteurs sur des chevaux, et des princes marchant sur la terre comme des serviteurs. 8 Qui creuse une fosse y tombe ; et qui renverse une clôture, un serpent le mord. 9 Qui remue des pierres en sera meurtri ; qui fend du bois se met en danger. 10 Si le fer est émoussé, et que [celui qui l’emploie] n’en aiguise pas le tranchant, il aura des efforts à faire ; mais la sagesse est profitable pour amener le succès. 11 Si le serpent mord parce qu’il n’y a pas de charme, celui qui a une langue ne vaut pas mieux. 12 Les paroles de la bouche du sage sont pleines de grâce, mais les lèvres d’un sot l’engloutissent. 13 Le commencement des paroles de sa bouche est folie, et la fin de son discours* est un mauvais égarement. 14 Et l’insensé multiplie les paroles l’homme ne sait pas ce qui arrivera ; et ce qui sera après lui, qui le lui déclarera ? 15 Le travail des sots les lasse, parce qu’ils ne savent pas aller à la ville. — v. 13 litt. de sa bouche. 16 Malheur à toi, terre qui as pour roi un jeune garçon, et dont les princes mangent dès le matin ! 17 Bienheureuse toi, terre qui as pour roi le fils des nobles, et dont les princes mangent au temps convenable, pour [réparer] leurs forces, et non pour le [plaisir de] boire ! 18 À cause de la paresse, la charpente s’affaisse ; et à cause des mains lâches, la maison a des gouttières. 19 On fait un repas pour s’égayer, et le vin rend la vie joyeuse ; mais l’argent répond à tout. 20 Ne maudis pas le roi, même dans ta pensée, et ne maudis pas le riche dans la chambre où tu couches, car l’oiseau des cieux en emporterait la voix, et ce qui a des ailes en divulguerait les paroles. Chapitre 11 1 Jette ton pain sur la face des eaux, car tu le trouveras après bien des jours. 2 Donne une portion à sept, et même à huit ; car tu ne sais pas quel mal arrivera sur la terre. 3 Si les nuées sont pleines, elles verseront la pluie sur la terre ; et si un arbre tombe, vers le midi ou vers le nord, à l’endroit où l’arbre sera tombé, là il sera. 4 Celui qui observe le vent ne sèmera pas ; et celui qui regarde les nuées ne moissonnera pas. 5 Comme tu ne sais point quel est le chemin de l’esprit, [ni] comment [se forment] les os dans le ventre de celle qui est enceinte, ainsi tu ne connais pas l’œuvre de Dieu qui fait tout. 6 Le matin, sème ta semence, et, le soir, ne laisse pas reposer ta main ; car tu ne sais pas ce qui réussira, ceci ou cela, ou si tous les deux seront également bons. 7 La lumière est douce, et il est agréable pour les yeux de voir le soleil ; 8 mais si un homme vit beaucoup d’années, [et] se réjouit en toutes, qu’il se souvienne aussi des jours de ténèbres, car ils sont en grand nombre tout ce qui arrive est vanité. 9 Réjouis-toi, jeune homme, dans ta jeunesse, et que ton cœur te rende heureux aux jours de ton adolescence, et marche dans les voies de ton cœur et selon les regards de tes yeux ; mais sache que, pour toutes ces choses, Dieu t’amènera en jugement. 10 Ôte de ton cœur le chagrin, et fais passer le mal loin de ta chair ; car le jeune âge et l’aurore sont vanité. Chapitre 12 1 Et souviens-toi de ton Créateur dans les jours de ta jeunesse, avant que soient venus les jours mauvais, et avant qu’arrivent les années dont tu diras Je n’y prends point de plaisir ; 2 avant que s’obscurcissent le soleil, et la lumière, et la lune, et les étoiles, et que les nuages reviennent après la pluie ; 3 au jour où tremblent les gardiens de la maison, et où se courbent les hommes forts, et où chôment celles qui moulent, parce qu’elles sont en petit nombre, et où ceux qui regardent par les fenêtres sont obscurcis, 4 et où les deux battants de la porte se ferment sur la rue ; quand baisse le bruit de la meule, et qu’on se lève à la voix de l’oiseau, et que toutes les filles du chant faiblissent ; 5 quand aussi on craint ce qui est haut, et qu’on a peur sur le chemin, et quand l’amandier fleurit*, et que la sauterelle devient pesante, et que la câpre est sans effet** ; car l’homme s’en va dans sa demeure des siècles, et ceux qui mènent deuil parcourent les rues ; 6 — avant que le câble d’argent se détache, que le vase d’or se rompe, que le seau se brise à la source, et que la roue se casse à la citerne ; 7 et que la poussière retourne à la terre, comme elle y avait été, et que l’esprit retourne à Dieu qui l’a donné. — v. 5* ou l’amande est méprisée. — v. 5** ou le désir est anéanti. 8 Vanité des vanités, dit le prédicateur ; tout est vanité ! 9 Et de plus, parce que le prédicateur était sage, il a encore enseigné la connaissance au peuple ; et il a pesé et sondé, [et] mis en ordre beaucoup de proverbes. 10 Le prédicateur s’est étudié à trouver des paroles agréables ; et ce qui a été écrit est droit, des paroles de vérité. 11 Les paroles des sages sont comme des aiguillons, et les recueils*, comme des clous enfoncés ils sont donnés par un seul pasteur. 12 Et de plus, mon fils, laisse-toi instruire par eux à faire beaucoup de livres, il n’y a point de fin, et beaucoup d’étude lasse la chair. — v. 11 selon quelques-uns ceux qui rassemblent. 13 Écoutons la fin de tout ce qui a été dit Crains Dieu, et garde ses commandements ; car c’est là le tout de l’homme, 14 car Dieu amènera toute œuvre en jugement, avec tout ce qui est caché, soit bien, soit mal. Charlesde Gaulle est l'auteur de la citation sur la vie "Il vaut mieux avoir une méthode mauvaise plutôt que de n'en avoir aucune.". Charles de Gaulle est également l'auteur des citations : La difficulté attire l'homme de caractère, car c'est en l'étreignant qu'il se réalise lui-même. Le patriotisme, c'est aimer son pays. Le Souvent, on est très encouragé pour débuter un projet ou une action. Toutefois, on a tendance à s'essouffler pendant la course... Dieu regarde pourtant au processus et à la fin de notre course plutôt qu'à son commencement. Tu souhaites en savoir plus ? Recevez gratuitement notre livre numérique "10 clés qui vous aideront à adorer Dieu dans votre quotidien" Comment mettre Dieu au cœur de sa vie, le Seigneur cherche des personnes qui l’adorent en esprit et en vérité. Ce livre aborde des thèmes comme la prière, la louange, les relations, le pardon, la foi... Cet ebook vous encouragera à aller plus loin avec Dieu. Votre adresse email sera uniquement utilisée par Rev’Impact pour vous envoyer votre newsletter. Vous pouvez vous désinscrire à tout moment en utilisant le lien de désabonnement intégré dans la newsletter. Pour en savoir plus et exercer vos droits, prenez connaissance de notre Charte de confidentialité. Auteur Steve Rivière Stève rencontre le Seigneur en mars 2002 à l’île de la Réunion, il est marié à Sandrine et papa de 3 magnifiques enfants. Quelques temps plus tard, il expérimente l'une de ses premières plus importantes expériences spirituelles Dieu le réveille en pleine nuit et lui parle, de façon audible, concernant la mission qu'Il lui confie asseoir le Royaume de Dieu dans la profondeur des coeurs de ceux de la nation…» En 2006, son épouse et lui sont ordonnés Pasteurs puis en 2010 il reçoit de la part de Dieu, de mettre en place l’Ecole Biblique Destinée pour que tous les chrétiens puissent travailler à leur appel et entrer dans leur destinée. Il a reçu cette forte conviction, de libérer à partir de la vérité de la Parole; le potentiel qu’est Christ dans la vie des enfants de Dieu. Cette phrase "libère la destinée de mes enfants, car les solutions pour les maux de la société sont renfermées dans leur appel, leur destinée »; résonnait dans son coeur. Steve Rivière est enseignant et responsable de l’école Destinée. Il est aussi pasteur de l’église Destinee à l’île de la Réunion et l'auteur des livres "Progresse" et "L'Église destinée aux exploits". Passez sur autre article Newsletter Inscrivez-vous à notre newsletter pour recevoir les dernières nouvelles. Nouveautés Aujourd'hui Récents Populaires Aucun article pour le moment. Advertise SignéEcclésiaste 7.8, est le verset suivant "Mieux vaut la fin d'une chose que son commencement". C'est exactement la pensée qui me vient en pensant à mon stage, achevé
Qui suis-je? Bébé Grossesse Ma santé enceinte Mes trimestres de grossesse Vie pratique et grossesse Parents Éducation Vie de couple Motherhood Forums Domi Yodé Recherche Jour Nuit Domi Yodé Recherche The most discussed topics 🔥 Maman inquiète ou Maman confiante ? 0 Mom also needs a Break ! 11 Ne dit-on pas que la fin d’une chose vaut mieux que son commencement ?  4 Je suis enceinte !!! 5 1 post Motherhood 3 Mom also needs a Break ! Et cela à chaque journée 😌 pardomiyode11 15/07/20224 minutes de lecture
\n\n vaut mieux la fin d une chose que son commencement

Mieuxvaut la fin d’une chose que son commencement – Stève Riviere par Steve Rivière le 9 Avr, 2022 Souvent, on est très encouragé pour débuter un projet ou une action. Toutefois, on a

"Heureux ceux qui sont pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux." Matthieu Des personnes de tous horizons se rassemblèrent autour de Jésus pour l'entendre. Il y avait là des pauvres, des tristes, des humbles, des altruistes, des opprimés, des persécutés, etc. C'est à eux que Jésus prêcha le plus beau des messages. Il leur enseigna à aimer la vie, malgré ses difficultés. A changer leur mentalité, à voir différemment. D'ailleurs, qui peut rendre un seul de ses cheveux blanc ou noir ?Le bonheur, c'est comme l'air. Il vous entoure, il est à votre portée. Certains ratent la course car ils pensent qu'ils ont eu de mauvaises cartes en main au départ de leur vie. Leur expression favorite "Ah, si j'étais mieux né…" devient un handicap supplémentaire, un énorme caillou dans leur chaussure ! Parfois, l'homme croit que c'est en modifiant certaines données, qu'il pourra enfin goûter au bonheur. Cependant, il y a des choses qui ne changeront jamais. La couleur de votre peau, les parents que vous avez eus, le pays et l'époque où vous êtes né, certains traits physiques taille, couleur des yeux, etc. Certains évènements que vous ne pouvez pas contrôler comme la vieillesse et la mort. C'est le "sort" de l'être humain. Rejeter cela est une perte de temps et d'énergie. Vivre heureux sous-entend accepter votre-arrière plan avec ce qui est immuable. Il y a une portion de votre vie qui est modifiable et une autre qui ne l'est pas. Avez-vous remarqué combien vous pouvez vous rendre malheureux à force de croire que vous n'êtes pas heureux ? Le bonheur, c'est comme l'air. Il vous entoure, il est à votre portée. Votre idée du bonheur est le plus souvent la cause même de votre malheur car vous pourchassez un mirage ; plus vous vous rapprochez de ce que vous pensez être "le bonheur", plus il s'évapore, car la conception que vous vous en faites est erronée. Le bonheur est le résultat d'une vie exempte de stress et d'inquiétude. Une prière pour aujourd'hui Seigneur, même si je ne suis pas bien né selon mes standards, je réalise que ma vie est entre tes mains.
ChroniquesLa fin du commencement . Que cherchez-vous? Rechercher . La fin du commencement . Chantal Hébert 8 avril 2013 Chronique. Chroniques; Interrogé sur l’état d’esprit des militants

Ce dictionnaire contient 59 citations et pensées d'auteurs célèbres français ou d'auteurs étrangers sur le mot commencement. Si vous recherchez un proverbe, consultez nos meilleurs proverbes sur commencement issus des quatre coins du monde Le grain qui pourrit pourrait dire Je meurs. C'est le commencement de sa vie multipliée. Alexandre Weill ; Les glanes d'esprit 1874 Comme le livre, l'homme a deux pages blanches au commencement et à la fin. L'enfance et la vieillesse. Alexandre Weill ; Le petit trésor d'esprit 1874 Gare aux commencements ! ils décident de tout le reste. Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 25 mars 1868. On dit qu'on ne voudrait pas recommencer sa vie, et on tient à la continuer. Quelle inconséquence ! On sait pourtant que le meilleur est au commencement. Diane de Beausacq ; Les pensées et maximes de la vie 1883 En toute chose, il faut soigner ses commencements, tout le reste en dépend. Victor Cherbuliez ; Les pensées extraites de ses œuvres 1913 L'indécision est une grande flatteuse des amours-propres tant qu'on n'entreprend que d'une façon provisoire, notre vanité a derrière elle une porte ouverte ; nous pouvons toujours abandonner ce commencement malheureux sous le prétexte honnête que nous avons changé d'avis. Antonin Rondelet ; Les mémoires d'un Homme du monde 1861 Le siècle est avancé, et pourtant chacun commence par le commencement. Johann Wolfgang von Goethe ; Les maximes et réflexions 1749-1832 Les âmes incertaines n'ont que des demi-volontés et des commencements, de pâles lueurs de vertu. Victor Cherbuliez ; La vocation du comte Ghislain 1888 Le commencement est la moitié de tout. Pythagore ; Les fragments - VIe s. av. Parmi les gens qui ont eu de petits commencements, les uns répudient leur passé et tâchent de l'oublier ; les autres prennent un plaisir extrême à le rappeler. Victor Cherbuliez ; Les amours fragiles 1880 L'estime est le commencement de l'amour pour les cœurs bien placés. Pierre-Jules Stahl ; Le voyage d'un étudiant 1861 Le commencement du bonheur, c'est d'espérer ce qu'on désire. Robert Mauzi ; L'idée de bonheur dans la littérature française 1960 Du commencement on peut augurer la fin. Quintilien ; De l'institution oratoire, V - env. 90 ap. L'excuse de l'infidélité, c'est qu'il n'y a rien d'aussi agréable que les commencements amoureux. Édouard Herriot ; Les notes, pensées et maximes 1961 Le mortel qu'un dieu daigne conduire voit toujours un commencement prospère couronné d'une fin glorieuse. Pindare ; Les odes pythiques - Ve s. av. Un commencement d'affection n'est que le regret d'avoir mal fait. Pierre-Jules Stahl ; Vie et options philosophiques d'un pingouin 1841 Souvent le paradoxe est le commencement d'une vérité. Pierre Choderlos de Laclos ; De l'éducation des femmes 1783 À chose faite, il faut bien qu'il y ait commencement. Nicolas Machiavel ; L'histoire de Florence 1521-1525 En amour, s'il n'y a que les commencements qui soient charmants, alors je ne m'étonne pas qu'on trouve du plaisir à recommencer si souvent ! Charles-Joseph de Ligne ; Mes écarts ou ma tête en liberté 1796 La fin de la jeunesse n'est pas la fin des illusions. C'en est le commencement. Illusion qu'on ne peut rien contre le monde, qu'il est le plus fort, que la sagesse consiste à se coucher devant lui comme un chien, moyennant quoi il consent à vous donner la pâtée. Jean Dutourd ; Henri ou l'éducation nationale 1983 Les commencements de l'amour se situent toujours en dehors du monde. Lorsque deux personnes se découvrent, il se passe quelques jours pendant lesquels elles vivent dans une sorte d'absolu, de paradis solitaire où nul ne vient les déranger. C'est après, passé les premières découvertes, quand l'amour s'installe, avec son intendance, c'est-à-dire avec tous ses aménagements matériels, les rendez-vous, les escapades, les lieux secrets où l'on se rencontre, les camouflages, les ajustements d'heures, etc., que le monde se remet à peser. Jean Dutourd ; Les œuvres romanesques 1979 Au commencement de la vie, l'homme est tellement gonflé d'existence, qu'il la répand de tous côtés, il voudrait avoir autant d'amis qu'il y a d'hommes sur terre, il ne pense qu'à étendre ses relations, il veut connaître et être connu. Alphonse Karr ; Une heure trop tard 1833 Prudence est commencement de sagesse. Pierre-Jules Stahl ; Les pensées et réflexions diverses 1841 L'enfance est le commencement de l'humanité. Henri Lacordaire ; Conférence de Notre-Dame de Paris, 17 1835 Rien de grand n'a jamais eu de grands commencements. Laure Conan ; À l'œuvre et à l'épreuve 1891 Les commencements vigoureux réussissent quelquefois, mais la suite n'y répond pas. Etienne François de Vernage ; Nouvelles réflexions morales et politiques 1696 Le début, chose étrange, est les trois-quarts de l'œuvre. L'impression première est une obsession ; on ne répare guère une fausse manœuvre ; qu'est un commencement ? Une imprégnation. Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 16 octobre 1872. Mille commencements ne font pas une histoire ; on n'aboutit à rien sans se continuer. Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 29 août 1872. Quand le commencement d'une journée est bon, d'ordinaire la fin n'est pas mauvaise. Nicolas Machiavel ; L'entremetteuse maladroite 1513 Connaître son mal est le commencement de la guérison. Fernando de Rojas ; La Célestine - XVIe siècle.

Ecclésiaste7:8 dit : « Mieux vaut la fin d’une chose que son commencement. » Quand vous commencez à peine à vous remettre d’une catastrophe, la vie peut vous sembler sans espoir. Mais si vous vous efforcez patiemment de Au-delà des difficultés que l’on peut rencontrer, il est possible de rebondir les obstacles peuvent se changer en tremplin. Quel encouragement ! 👉 Découvre Momentum Sans Frontières Formulaire de prière en ligne TopChrétien est une plate-forme diffuseur de contenu de partenaires de qualité sélectionnés. Toutefois, si vous veniez à trouver un contenu vidéo illicite ou avec un problème technique, merci de nous le signaler en cliquant sur ce lien. Vous avez aimé ? Partagez autour de vous !
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Regardez au Seigneur et Maître de David; voyez son commencement. Il a été méprisé et rejeté des hommes; un homme de peines et accablé de douleur. Et est-ce que vous voyez la fin? Il est assis à la droite de son Père, attendant jusqu’à ce que ses ennemis fassent son marchepied. "Comme il est, ainsi sommes-nous aussi dans ce monde." Vous devez porter la croix, ou vous ne porterez jamais la couronne; vous devez barboter dans l’eau à travers le bourbier, ou vous ne pourrez jamais marcher sur la chaussée pavée d’or. Relevez-vous, alors, pauvre chrétien. "Mieux vaut la fin d’une chose que son commencement." Voyez cette chenille rampante, combien son apparence est méprisable! Elle est le commencement d’une chose. Remarquez ce papillon aux ailes magnifiques, jouant dans les rayons du soleil, buvant à petites gorgées aux clochettes d’une fleur, rempli de bonheur et de vie; cela est la fin de la même chose. Cette chenille c’est vous-même, jusqu’à ce que vous soyez enveloppé dans la chrysalide de la mort; mais quand Christ paraîtra vous serez comme lui, car vous le verrez comme il est réellement. Soyez heureux d’être comme lui, un ver et pas un homme, et ainsi comme lui vous pourrez être satisfait lorsque vous vous réveillerez dans sa ressemblance. Ce diamant brut, à l’aspect grossier, est posé sur la roue du lapidaire. Il le taille sur tous ses côtés. Il en perd beaucoup, une quantité qui semble très coûteuse par elle-même. Le roi est couronné; le diadème est posé sur la tête du monarque avec un joyeux son de trompette. Un rayon brillant jette des éclairs depuis cette petite couronne, et il provient de ce même diamant qui vient d’être si fortement chagriné par le lapidaire. Vous pouvez oser vous comparer à un tel diamant, car vous faites partie du peuple de Dieu; et c’est pour vous le moment du processus de la taille. Laissez la foi et la patience faire leur oeuvre parfaite, car le jour où la couronne sera mise sur la tête du Roi, Eternel, Immortel, Invisible, un rayon de gloire proviendra de vous. "Ils seront miens," dit le Seigneur, "le jour où j’en ferai mes bijoux." "Mieux vaut la fin d’une chose que son commencement." Bonne Journée dans la joie et la paix que seul Jésus donne !
2Mieux vaut aller dans une maison de deuil que d'aller dans une maison de festin; car c'est là la fin de tout homme, et celui qui vit prend la chose à coeur. 3 Mieux vaut le chagrin que le rire; car avec un visage triste le coeur peut être content. 4 Le coeur des sages est dans la maison de deuil, et le coeur des insensés dans la maison de Ecclésiaste 78 LSGMieux vaut la fin d’une chose que son commencement; mieux vaut un esprit patient qu’un esprit La Sainte Bible par Louis Segond 1910Plans de lecture et de méditation gratuits en rapport avec Ecclésiaste 78
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